Des “inquiétudes” du côté du syndicat des petites entreprises du bâtiment 

La CAPEB du Doubs, confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment, va rencontrer des parlementaires ce mois de novembre 2018 afin d’évoquer « les inquiétudes de tout un secteur ».

La rencontre avec les élus locaux est "sans doute la meilleure fac?on de faire entendre leurs préoccupations et leurs inquiétudes afin qu’elles puissent atteindre les sphères décisionnaires", indique le syndicat.

Plusieurs sujets seront évoqués par le syndicat :

Plus de 1200 postes à pourvoir dont 400 sans diplôme (soit plus de 30%) dans le département du Doubs. "Les petites entreprises du bâtiment recrutent mais peinent à trouver de la main- d’œuvre", précise la confédération.

"L’artisanat est une belle perspective d’avenir, mais n’attire pas les jeunes ; c’est un secteur où certains chefs d’entreprise baissent les bras devant la pénurie de candidats motivés. Ils sont parfois prêts à les former si la personne a l’envie d’apprendre et de s’investir...."

A l’heure où la fiscalité écologique prend "une place de plus en plus importante dans les débats parlementaires" à l’occasion de l’examen du projet de loi de finances pour 2019, il est important que la CAPEB puisse "être présent dans ce débat et interpeller le gouvernement sur les conséquences qu’emportent de telles hausses pour les TPE du Bâtiment".

En ce sens, la CAPEB a proposé aux sénateurs un projet d’amendement supprimant les dispositions sur le Gazole Non Routier "tout comme elle l’avait fait à l’Assemblée Nationale", précise la confédération.

Projet de loi de finances 2019  : "Le Crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) ne sera pas, comme c’était prévu, transformé en prime au 1er janvier 2019, mais en 2020 – et ne devrait alors bénéficier qu’aux ménages aux revenus modestes. C’est une grande déception. A cela s’ajoute le budget alloué au CITE ramené à 800 millions d’euros (alors qu’en 2016 et 2017 il était de l’ordre de 1,7 milliard), soit une division par deux-loin des ambitions affichées par le Plan de rénovation énergétique des bâtiments", est-il indiqué.

Prélèvement de l’impôt à la source : La CAPEB s’alarme des "conséquences désastreuses d’un tel dispositif pour les entreprises artisanales du bâtiment qui n’ont pas les ressources financières et humaines nécessaires pour endosser la responsabilité de la collecte de l’impôt. La CAPEB demande au Gouvernement des indemnisations afin d’accompagner ce dispositif qui va compliquer la vie des entreprises".

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