Des travailleurs clandestins au centre hospitalier de Vesoul

L’affaire, relatée par L’Est Républicain, remonte au mois de mai. 18 ouvriers avaient été interpellés. Dix d’entre eux, quatre Palestiniens et six Egyptiens, ont depuis été reconduits à la frontière.

Le chantier du nouvel hôpital de Vesoul, qui a débuté en 2005, a fait l’objet d’une longue surveillance avant que les enquêteurs aboutissent à ce résultat. C’est une société parisienne, BT5, chargée des finitions de peinture qui est en cause.
 
Interrogé par L’Est Républicain, le maire de la ville, secrétaire d’Etat et président du conseil d’administration de l’hôpital, Alain Joyandet, a avoué ne pas être au courant de cette affaire. Il a précisé que « celui qui est blâmable, ce n’est pas l’ouvrier étranger qui cherche du boulot pour survivre, c’est le gérant indélicat qui profite de cette situation ».
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