Doubs : la reconstitution du meutre d’Etouvans pas concluante

Des zones d’ombre persisteraient à l’issue de la reconstitution du meurtre de Maxime Roussel, adolescent de 14 ans dont le corps avait été retrouvé en partie calciné, en janvier 2012, dans un bois d’Etouvans, près de Montbéliard.

Celle-ci a débuté hier, jeudi 14 mars, à Montbéliard dans l'ancien garage de la famille du suspect, où avait été retrouvée la moto de la victime, et s'est terminée peu après 5h ce matin dans un bois d'Etouvans.

Les enquêteurs cherchent notamment à déterminer comment le principal suspect s'est déplacé de Montbéliard à Etouvans et s'il était seul ou accompagné au moment des faits. "Ca a été un acte utile à la manifestation de la vérité, sans pour autant être déterminant. Les investigations se poursuivent et d'autres actes doivent être menés pour déterminer l'investissement du suspect", a déclaré à l'AFP le vice-procureur Lionel Pascal.

Pour son avocat, Me Jean-Baptiste Euvrard, "on ne sait toujours pas comment il est allé à Etouvans et il est matériellement impossible qu'il ait agit seul." Des zones d'ombres persisteraient encore aujourd'hui sur les circonstances du drame après que le suspect ait "donné de nouvelles versions, incohérentes et en contradiction avec les rapports d'expertise et médicolégal", comme l'a souligné l'avocat de la famille Roussel, Me Philippe Simoneau.

Devenu le principal suspect, le jeune homme mis en cause a été mis en examen pour assassinat et placé en détention à la maison d'arrêt de Besançon. Des expertises psychiatriques ont été ordonnées.

(Source : AFP)

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