Affaire Maryvonne : Réaction d’une amie après les dernières déclarations de Maître Pernet

Etant  la plus ancienne amie de Mary , je désire répondre à maître Pernet
 

Je suis la plus ancienne amie de Maryvonne.  Nous étions en fac ensemble: elle en littérature , moi en psychologie et je ne supporte pas qu' on lui fasse autant de mal. Quand je lis toutes ces horreurs qu’on diffuse sur mon amie et son compagnon, je me dis que celle que je connais n’est pas celle dont on parle !!

J’étais avec elle hier et avec un témoin :Elle nous a fait part de sa désespérance et nous a encore répété qu’elle préfèrerait mourir plutôt  que de continuer à vivre dans ces conditions .Sa bonne éducation et sa pudeur l’empêchant de dire en public ce qu’elle ressent vraiment .Sauf dans un cas, où elle a osé dire  à la directrice de la résidence , alors qu’on expulsait sous ses yeux son ami «, Madame , vous êtes une femme inhumaine »

Fragile, elle ?  Elle a vécu l’agonie de son mari sur plusieurs mois, s’est battue avec son fils pour faire reconnaitre que cette mort aurait pu être évitée. Elle a mis beaucoup de temps à émerger de cette insupportable douleur, a soutenu son fils et son frère dans leurs vies sentimentales sans y interférer, mais a mal supporté, les injonctions dont on l’abreuvait pour qu’elle quitte son ami actuel….

Et on parle de fragilité, vulnérabilité ? Si elle l’est devenue, c’est à cause de ce qu’on lui fait vivre depuis le 30 Septembre 2013 ! Après 10 mois d’enfermement, je suis même étonnée qu’elle soit encore à peu près normale. Elle ne peut téléphoner et on ne lui passe pas nos communications à nous, ses amis, certaines visites sont interdites .On dit qu’elle n’a pas d’amis, que Mr de Grivel l’en a éloignée. On croit rêver….On ne peut l’emmener en ville, pour des achats dans ses boutiques préférées; d’ailleurs elle n’a pas d’argent  à  sa disposition

Je me demande comment elle n’a pas encore perdu toute sa raison !

Aucune des personnes qui ont établi des certificats et des témoignages n’ont fait état de sa vie d’avant avec ses bonheurs et avec ses malheurs .On se contente de répéter ce qu’on a lu dans les attendus des ordonnances du Juge. On divulgue en public un secret médical touchant l’intime de Mr de Grivel sans que personne ne le relève. Et on parle de déontologie ?  Et le respect de toute personne humaine, où est-il ?

Après ces lectures  des questions se posent :

Je m’exprime ici au nom de tous ses véritables amis. Si nous ne le faisions pas nous n'oserions pas nous regarder dans une glace et nous serions dans le cas de non-assistance à personne en danger. Ce que j'ai écrit en octobre au Procureur de la république sans obtenir de retour.

Si notre appel  n’est pas entendu et qu’on l’empêche de vivre avec qui elle veut et où elle veut, comme elle en a le droit, cela équivaut à signer son arrêt de mort physique et psychique.

Christiane Karsenty

Quitter la version mobile