Erasmus: 4 000 étudiants francs-comtois en un quart de siècle

Le programme d’échange européen Erasmus fête ses 25 ans. Plusieurs milliers de jeunes de la région ont bénéficié de ce programme devenu « une marque » et « une réussite » de l’Union européenne.

Une journée d’informations a été organisée hier à Besançon à La Rodia sous l’égide de la Région qui consacre bon an mal an quelque 450 000 euros à l’accompagnement des étudiants qui choisissent de s’expatrier pour poursuivre leur cursus. Ils étaient 6 à se lancer en 1987 contre 310 en 2011. L’effet « Auberge espagnole » ? Outre le bouche à oreille, le film a sans doute contribué à faire connaitre Erasmus. «Pourtant, ce n’était pas gagné d’avance au départ, alors que c’est capital de partir à l’étranger », a reconnu Marie-Guite Dufay, présidente de la Région, à l’issue des tables rondes.

Elle a également rappelé que sans les Régions Erasmus ne fonctionneraient pas. « N’oubliez pas les conseils régionaux, mettez-les dans le coup !», a invité la présidente alors qu’une réflexion est engagée sur l’avenir du programme européen pour les années 2014-2020. Il s’agit, selon Guylaine Chouissa, responsable du service mobilités internationale des jeunes à la Région, de se doter d’une nouvelle politique d’éducation et de formation plus ambitieuse encore sous le label Erasmus pour tous.

Alors qu’il existe environ 80 sous-actions avec des noms différents, il s’agira également de retrouver un peu de lisibilité dans la jungle des programmes. « Erasmus, est une marque et une réussite de l’Union européenne. Elle doit être utilisée pour toutes les actions concernant tous les publics jeunes en formation ou en dehors d’une formation », estime Guylaine Chouissa qui souhaite plus de cohérence et un budget européen à la hausse.

Sur les 4000 étudiants Erasmus francs-comtois, 61% sont des garçons et 39% des filles. Ils se sont rendus dans 33 pays accueillants. L’Espagne est le pays le plus prisé avec le Royaume Uni. La Franche-Comté a, quant à elle, accueilli 168 étudiants (119 filles et 49 garçons) en 2010-2011.

Parmi eux, Lidia Apostol, étudiante roumaine de 25 ans, qui a suivi un master en innovation culturelle à la faculté des lettres de Besançon. « Connaître l’autre, la culture de l’autre, la langue de l’autre ». Tout un programme.

Quitter la version mobile