Eurockéennes de Belfort : Que Calor !

Ambiance torride à l’ouverture des Eurockéennes de Belfort : la 27e édition des Eurockéennes de Belfort s’est ouverte ce vendredi 3 juillet 2015  dans une ambiance déjantée et des températures étouffantes. 34.000 festivaliers étaient déjà au rendez-vous 

Jusqu'à dimanche, les "Eurocks", l'un des plus importants festivals de musiques actuelles de France, doivent accueiller 64 groupes pop, rock, électro, hip-hop et de musiques du monde, de 17 nationalités différentes. Dès vendredi, le festival affichait complet, avec 34.000 festivaliers écrasés de chaleur.

 Premier artiste à ouvrir les hostilités sur la presqu'île du Malsaucy, l'Américain Big Freedia a entraîné les premiers festivaliers dans une ambiance de clubbing endiablé. Sur la scène lacustre de La Plage, il a scandé son hip-hop du sud des États-Unis, rythmé par des samples puissants, en agitant ses fesses à une allure époustouflante. Le public s'est vite fait prendre au jeu des chorégraphies simples et calibrées.

Plus de 36°C en milieu d'après-midi

L'Américain à la voix d'or Paul Janeway a ensuite inauguré la grande scène du festival. Avec sa formation The Broken Bones, le chanteur blond, costume foncé et chemise blanche, a livré une soul sudiste aussi énergique qu'élégante, digne d'Aretha Franklin, d'Otis Redding.

Il a été suivi dans la soirée par le duo britannique de Royal Blood, dont le rock bien senti pourrait encore faire monter d'un cran la température, qui s'élevait à plus de 36 degrés en milieu d'après-midi.

L'icône blues Ben Harper, accompagnée de sa formation The Innocent Criminals,a distillé quelques un de ses plus grands tubes. Le point d'orgue de la soirée :  la prestation du groupe nordiste Skip The Use, victoire du meilleur album rock en 2013, avec  un concert exclusivement calibré pour les Eurockéennes. 

La formation emmenée par le charismatique Mat Bastard a invité quelques amis : le poétique Hubert-Félix Thiéfaine, la rockeuse Hollysiz, la chanteuse et violoncelliste Jeanne Added et Sir Bob Cornelius Rifo, des Bloody Beetroots, pour des tubes, des reprises, des morceaux exclusifs ou des combos improbables.

(Avec AFP)

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