Exposition “Le beau siècle” : 250.000€ d’oeuvres restaurées et un mécène local…

La nouvelle exposition "Le beau siècle" du musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon, a été inaugurée ce jeudi 10 novembre devant plusieurs centaines de visiteurs....

Salima Inezarène, conseillère régionale de Bourgogne Franche-Comté, Anne Vignot, maire de Besançon, Fabrice Jeannot, président de SMCI Groupe, Yohan Rimaud, commissaire de l'exposition "Le beau siècle, Aline Chassagne, adjointe à la maire en charge de la Culture. © Alexane Alfaro

Pour réaliser une exposition d’une telle envergure (400 oeuvre et objets d’art), le musée des beaux-arts et d’archéologie est accompagné financièrement par la Ville de Besançon bien sûr, mais aussi la Région Bourgogne Franche-Comté.... et un seul mécène, le groupe SMCI. 

"Il y a un grand mécène pour cette exposition, parce que nous avions besoin d’être soutenus à différents niveaux, et je suis particulièrement heureux que ce soit SMCI, une entreprise à laquelle j’ai tout de suite pensé parce que l’exposition étant consacrée au XVIIIe siècle bisontin", nous explique Yohan Rimaud, commissaire de l’exposition "Le beau siècle".

"SMCI a réalisé un travail considérable sur un certain nombre d’édifices du XVIIIe à Besançon comme l’Hôtel Terrier de Santans, mais il y a eu bien d’autres chantiers qui ont permis à l’équipe de ce promoteur immobilier de se familiariser avec le décor, avec l’architecture et avec les contraintes de ces constructions particulières et qui donnent, je crois, à ce mécène, une coloration patrimoniale très forte. Pour moi, c’était important aussi d’être soutenu par une entreprise comme celle-là", ajoute-t-il.

Aucun autre mécène n’a participé à cette exposition, à l’exception d’entreprises et de particuliers qui ont soutenu certaines restaurations.

250.000€ de restauration d’oeuvres

"Le beau siècle" a demandé de nombreuses recherches, mais aussi des moyens non négligeables pour restaurer plusieurs œuvres dans le but d’être exposées au musée des beaux-arts. En tout, ce sont 250.000€ qui ont été investis soit par la Drac, soit par le musée, soit par des collectionneurs privés. Ces tableaux et sculptures ont donc bénéficié d’une nouvelle vie grâce à cette exposition et pour certains, ont évité de tomber dans l’oubli…

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