Fifa – Bénéfice de 338 M USD sur 2011/2014

La Fifa a enregistré un bénéfice de 338 millions de dollars (308 M EUR) sur la période 2011/2014 pour un chiffre d’affaires de 5,7 milliards USD (5,2 milliards EUR), grâce en grande partie aux revenus du Mondial-2014 au Brésil, selon les chiffres annoncés en mars 2015 et approuvés vendredi 29 mai 2015 lors du 65e congrès.

©

"Le cycle 2011/2014 s'est achevé sur un succès non seulement sportif avec le Mondial au Brésil mais aussi financier", s'est félicité le vice-président de la Fifa Issa Hayatou, "ce qui a permis de faire passer les réserves de la Fifa à 1,5 milliard de dollars (1,36 milliard EUR)".

"Ces réserves sont indispensables pour protéger la Fifa, qui dépend en très grande partie des revenus de la Coupe du monde", a ajouté le directeur financier, Markus Kattner.

Cette prospérité, la Fifa explique qu'elle la doit à une augmentation significative des droits TV et de marketing. "Le Brésil a organisé une excellente Coupe du monde haute en couleur et spectaculaire, avec des stades remplis à 98%, des sponsors très satisfaits et un résultat financier positif", a ajouté M. Hayatou, président de la Commission des finances de l'instance mondiale.

"Nos bons résultats nous permettront donc de réinvestir dans le foot une grande partie de nos recettes", a encore souligné le Camerounais, président de la Confédération africaine de football (CAF).

Grâce à ses énormes revenus, la Fifa a pu financer intégralement à hauteur de 453 millions de dollars (412 M EUR) le comité d'organisation du Mondial brésilien.

La Fifa ajoute que 72% de l'argent dépensé est "investi directement dans le football". Ainsi, sur les 2,2 milliards USD (2 milliards EUR) consacrés au Mondial-2014, 476 millions ont été reversés aux 32 équipes.
  
Forte de ses énormes revenus, qui lui permettent de disposer de plus d'1,5 milliard USD de réserves (1,36 milliard EUR), la Fifa a dépensé entre 2011 et 2014 un peu plus d'un milliard dans des programmes de développement du football, chacune des 209 fédérations affiliées recevant une part.

(Source AFP)

Quitter la version mobile