France 2030 : un “plan audacieux” pour Éric Alauzet

Vidéo • Quelles sont les conditions de la réussite de ce plan ? Dans les questions au gouvernement à l’Assemblée nationale, le député LREM du Doubs a interrogé le ministre Cédric 0 tout en félicitant le gouvernement pour son « plan d’investissement audacieux pour la France afin de relever tant de défis : climat et biodiversité, démographie et migration, inégalités et exclusions« .

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"Face au défi de la souveraineté, ce gouvernement et cette majorité parlementaire ne sont pas de ceux qui prônent le repli sur soi, sur une France étriquée qui tourne le dos à l’Union européenne et qui se résigne à subir, à gémir en comptant les points de la compétition qui oppose la Chine aux États-Unis, qui n’ont pas notre vision du monde" a d'emblée déclaré le député de la majorité présidentielle en adressant sa question au Secrétaire d’État chargé de la transition numérique et des communications électroniques.

"Surtout ce sont les solutions concrètes et les emplois directs de demain qui passent par des entrepreneurs, des startups partout en France, telles : RD –Biotech à Besançon ou Ynsect dans la Somme, ou encore Afyren en Moselle" a cité Éric Alauzet en exemple.

"L'objectif est bien de préparer notre pays à affronter les défis économiques et sociétaux auquel nous devons faire face" a répondu Cédric O. "Le premier message est un investissement dans le progrès (…)  le deuxième message est celui de projection dans l'avenir et d'indépendance. Ce que nous voulons faire c'est qu'émergent ici et en Europe et en  France  les futurs champions technologiques de demain… "

Pas encore officiellement en campagne pour sa réélection, le chef de l’État souhaite voir au-delà de 2022. Et même jusqu’à la prochaine décennie. Il a en effet appelé, mardi 12 octobre à réindustrialiser la France si elle veut "redevenir une nation d’innovation et de recherche".

"Parce que nous avons pris des décisions parfois 15 à 20 ans après certains de nos voisins européens, nous ne rattraperons pas notre retard ou, surtout, nous nous laisserons distancer dans les 10, 15 ans qui viennent", a-t-il déclaré en s’adressant à quelque 200 chefs d’entreprise et d’étudiants à l’Élysée."Nous devons augmenter la capacité de l’économie française à croître par l’innovation", notamment pour continuer à "financer notre modèle social", a-t-il ajouté.

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