Fusillade d’Ollioules : obsèques et hommages à Catherine Santos

Les obsèques de Catherine Santos, tuée fin juillet par balles perdues dans le Var, se déroulent ce lundi 5 août 2019 en Haute-Saône, deux jours après l’hommage rendu à Ollioules.

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Originaire d'un petit village haut-saônois, Catherine vivait à Vesoul. Elle était partie en vacances avec son mari à Ollioules (dans le Var). Ils passaient prendre de l'essence à une station service lorsqu'une fusillade entre gangs rivaux a éclaté. Des balles perdues les ont atteint. Elle a perdu la vie, son mari a été gravement blessé.

Suite à cette tragédie, la ville d'Ollioules lui a rendu hommage, samedi dernier. Plus de cent personnes étaient venus se recueillir devant son portait. Alain Chrétien, le maire de Vesoul, avait fait le déplacement jusqu'à cette petite commune du Var.

Un dernier hommage ce lundi

Ce lundi matin, les obsèques ont lieu dans son village natal.

Environ 450 personnes ont lui ont rendu un dernier hommage. Son mari Philippe Santos, également blessé dans la fusillade, ses enfants, ses proches, des collègues du couple et de nombreux habitants de Conflandey ont célébré sa mémoire dans l'intimité en l'église du village, selon la volonté de la famille.

Un registre de condoléances a également été ouvert à la mairie de Vesoul,
où le couple résidait.

Catherine Santos, 58 ans, mère de deux enfants et grand-mère, était née dans ce petit village rural de 360 habitants. Entreprenante, elle avait créé une société fromagère à Mailley-Chazelot (Haute-Saône), à une quinzaine de kilomètres au sud de Vesoul où elle avait été juge consulaire au tribunal de commerce pendant cinq ans.

Cette femme "dévouée à sa famille" et "d'une grande gentillesse", selon ses proches, est décédée le 28 juillet alors qu'elle circulait à scooter avec son mari à Ollioules, où le couple venait d'arriver dans sa maison de vacances, rejoint par ses enfants.

Deux hommes de 29 et 30 ans ont également été tués, cibles d'un probable "règlement de comptes", selon le procureur adjoint de Toulon, Dominique Mirkovic.

(Avec AFP)

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