Fusion des régions : “une chance et un risque” pour Eric Alauzet

Le projet de loi sur la délimitation des régions dans le cadre de la réforme térritoriale a été examiné cette semaine en première lecture à l’Assemblée nationale, après le Sénat. Le député EELV du Doubs, Eric Alauzet, a défendu des amendements sur la question du chef-lieu de région.

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Les débats ont été vifs hier dans l'hémicycle. "Les députés ont obtenu par amendement que le siège de l’Assemblée régionale ne soit pas automatiquement celui du futur chef-lieu de Région", indique le député du Doubs dans un communiqué.

Pour Eric Alauzet : "C’est une nouvelle logique qui s’amorce qui permettra que les fonctions métropolitaines soient réparties entre la Franche-Comté et la Bourgogne, entre Besançon et Dijon. Une logique moins pyramidale, plus coopérative et moderne que celle un peu datée et désuète du chef-lieu. Ce principe va d’ailleurs bien au-delà des seules Préfecture et Hôtel de Région."

Nouvelles solidarités entre les régions ?

Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, aurait par ailleurs insisté à plusieurs reprises sur la volonté du Gouvernement de maintenir un équilibre entre les anciennes capitales régionales et le fait que les services de l'administration déconcentrée de l'Etat soient répartis dans les Départements.

La réforme territoriale pourrait ainsi se voir comme une chance "de créer de nouvelles solidarités entre des régions" selon le député du Doubs. Avec le risque néanmoins "d’éloignement et la difficulté à assurer les solidarités sociales et territoriales assumées par les Conseils généraux", dont on programme la disparition. "Après le découpage, il faut engager concrètement le débat des compétences !", conclut Eric Alauzet.

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