Grand Besançon Métropole : pas de hausse de la fiscalité en vue pour 2021

À l’instar de la Ville de Besançon, le Grand Besançon Métropole oriente son budget de telle sorte qu’aucune augmentation d’impôts n’est prévue en 2021 malgré l’impact de la crise sanitaire. Les orientations budgétaires seront discutées ce jeudi 25 février lors du conseil communautaire du GBM. Le vote définitif se tiendra le 8 avril prochain.

© Hélène Loget

Anne Vignot, présidente du Grand Besançon Métropole ainsi que Gabriel Baulieu, premier vice-président en charge des Finances et Nicolas Bodin, deuxième vice-président en charge de l'économie, de l'insertion et de la relance ont exposé les grandes lignes des orientations budgétaires 2021.

Ces dernières, initiées par une nouvelle équipe élue en juillet 2020,  prennent en compte l'évolution de la crise sanitaire.

La Covid-19 : un impact de 9 millions d'euros en 2020

Le GBM a subi une perte de 9M€ en 2020 suite à l'arrivée de la Covid-19. Ce montant a impacté le budget principal à hauteur de 4,7 M€ et le budget annexe à hauteur de 4M€  (transports en commun).

Le budget primitif 2021 s'engage dans "une démarche prudentielle", selon Anne Vignot : "Ce budget est marqué par la crise. Nous nous engageons dans une démarche prudentielle sans prendre en compte l'hypothèse la plus pessimiste. Nous avons envie de penser un projet qui sort de cette crise".

Quelle enveloppe pour faire face à la crise ?

Afin de faire face aux urgences de l'année 2021, une enveloppe est consacrée aux dépenses imprévues. Elle s'élève à 1 million d'euros (1,5 million € ont été consacrés en 2020 et 500.000 € les années précédentes).

Le GBM poursuivra ses aides au titre de fonds régional des territoires en soutien aux entreprises, tient à souligner la présidente.

Toute hausse de la fiscalité est exclue

Même si la crise a impacté le GBM, Anne Vignot exclue toute augmentation de la fiscalité : "Nous faisons le choix d'un travail de fond mené le plus possible en collectif et adapté aux besoins des acteurs et du territoire".

Sur la dette du GBM, Gabriel Baulieu précise qu'elle s'élève à 170 M€ : "La plus grosse partie est attachée au budget annexe "transports", mais si on la rapporte au montant des investissements réalisés, cela reste modeste (...) nous avons accompagné les populations et les acteurs avec moins de recettes et plus de charges. Nous le pouvons dans la perspective d'un rebond. Le tout sans hausse des impôts", explique-t-il.

Depuis 2001, le Grand Besançon a investi 756 M€ tous budgets confondus.

Y aura-t-il une hausse de la redevance incitative ? "La hausse a été été votée au mois de décembre. Elle s'appliquera de manière modulée en fonction des types d'abonnement et de la taille des bacs", nous précise G. Baulieu. Pour rappel, le tarif moyen pondéré de la redevance des ordures ménagères s'élevait à 74,2 € HT par habitant en 2020.

Un budget primitif estimé à 308,6 millions d'euros (contre 302,1M€ en 2020)

Une importante partie du budget investi est consacré à l'investissement : environ 100 millions d'euros. Plus de 73,5 millions d'euros sont destinés aux dépenses d'équipements (+ 24,5 M€ de dépenses engagés).  218,6 millions sont destinés aux dépenses de fonctionnement dont 18,8 millions d'euros en subvention d'équilibre aux budgets annexes.

Pour rappel, les budgets annexes sont :

Le budget principal, lui, s'élève à 165,8M€.

Concernant les dotations, elles vont baisser de 200.000 euros en 2021 jusqu'en 2022 pour le GBM. C'est pourquoi il est envisagé une baisse de 1M€ par an à partir de 2023...

Quels sont les grands projets inclus dans les orientations budgétaires ?

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