Éducation : des ”brigades anti-harcèlement” bientôt dans chaque académie

À l’occasion de la journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire, le député du Doubs Laurent Croizier évoque dans un communiqué de jeudi 9 novembre 2023, un amendement déposé par lui-même et ses collègues démocrates, pour la création de ”brigades anti-harcèlement” partout en France.

© Élodie R.

À l’école, 1 enfant sur 10 est victime de harcèlement. ”Face à ces comportements de plus en plus récurrents au sein des établissements scolaires et sur internet, nous avons la responsabilité d’agir et l’obligation de réussir”, affirme le député. Selon lui, ”il faut mettre plus d’humain face à ce fléau pour permettre la libération de la parole des élèves. Chaque élève doit pouvoir trouver, au sein de son établissement, d’autres élèves ou des adultes formés, auprès desquels il peut se confier.”

La semaine dernière, lors de l’examen en séance des crédits enseignement scolaire du projet de loi de finances 2024, un amendement, déposé par les députés démocrates dont Laurent Croizier, a été voté pour créer des ”brigades anti-harcèlement” dans chaque académie. 

Des postes créés pour ces brigades

Ainsi, 30 millions d’euros sont désormais dédiés à la création de ces brigades composées de référents fonctionnaires de l’Éducation nationale tels que des enseignants, psychologues, conseillers pédagogiques, inspecteurs, etc. formés à la lutte contre le harcèlement pour venir en soutien des équipes pédagogiques. ”Donc des postes seront créés, et les missions de ces brigades seront à la fois de former les personnels et soutenir, accompagner les équipes pédagogiques dans les établissements, soit en formation, soit pour les aider à traiter des cas compliqués”, nous explique le député, ”ils pourront également intervenir auprès des élèves, mais pas à la place du dispositif Phare qui sera déjà mis en oeuvre dans les établissements scolaires.” Ces brigades devraient être implantées dans chaque académie courant 2024.

”Les établissements scolaires doivent être des espaces protecteurs où le harcèlement n’a pas sa place”, conclut Laurent Croizier. 

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