[Communiqué de Jacques Grosperrin, Président du Groupe Les Républicains-Société civile du Conseil municipal de Besançon et de la Communauté d’agglomération du Grand Besançon, Sénateur du Doubs]
"Depuis quelques mois, nous voyons à chaque Conseil municipal la majorité municipale se fissurer.
Ce mercredi 23 mai, la séance du Conseil nous a montré un nouvel épisode de cette fracture en marche à l’occasion du débat sur la contractualisation financière avec l’Etat.
Le programme de gestion de la majorité municipale de 2014 (PS, EELV, PCF) pourra-t-il être mené à son terme ? J’en doute, tant les dissensions sont de plus en plus criantes entre les anciens alliés qui se raccrochent à leur programme commun qu’ils disent vouloir accomplir jusqu’au terme de ce mandat, en 2020 ; les uns par réelle conviction, les élus LREM pour donner le change.
Deux ans ! Encore deux ans !
Le Maire En Marche pourra-t-il contenir les voix discordantes de ses adjoints, restés fidèles à leurs convictions qui se font de plus en plus clairement entendre pour critiquer la politique d’Emmanuel Macron et de son gouvernement soutenue par le Maire ? J’en doute, à le voir perdre ses nerfs face aux critiques, à le voir si mal soutenu par les adjoints qui l’ont suivi dans son ralliement au Président de la République, à le voir entouré par un Cabinet peu inspiré, surtout préoccupé par le fonctionnement du nouveau parti présidentiel.
Le Maire de Besançon ne peut même pas compter sur le député Alauzet, qui se pose en bon élève du macronisme et en habituel donneur de leçons, mais qui se défile toujours quand il faut voter et affirmer une position claire sur les dossiers qui impactent l’avenir des Bisontins.
Ce qui importe pour nous, conseillers municipaux Les Républicains comme pour tous les élus de conviction, c’est l’intérêt des Bisontins. Car toutes ces dissensions les desservent et ils ont d’autres préoccupations que d’assister à ce triste spectacle de l’explosion de ce qu’il faut appeler maintenant l’ex-majorité municipale."