C’est le conseiller municipal du Modem, Philippe Gonon, qui révèle cette affaire alors qu’il avait eu le feu vert du directeur de la pépinière. « Ce sera un plaisir d’accueillir M. Peyrelevade », lui avait répondu par mail André Aurière avec tout de même quelques précautions. « Je suppose que vous avez calé les aspects politiques avec les services de la Communauté d’agglomération », avait-il poursuivi.
Jean-Pierre Martin, vice-président de la CAGB, en charge des affaires économiques, aurait, selon Philippe Gonon, donné « un accord de principe ».
Mis au courant, Jean-Louis Fousseret aurait fait savoir au Modem, via le directeur de la pépinière, qu’il ne souhaitait pas ouvrir la Maison des microtechniques à des candidats aux élections européennes. Un point de vue tout à fait défendable au demeurant.
Sauf que, précise Philippe Gonon, Pierre Peyrelevade n’est pas candidat aux élections européennes et de préciser qu’il a été « directeur adjoint du cabinet de Pierre Mauroy entre 1981 et 1983 avant de redresser la Crédit Lyonnais qui était au bord du dépôt de bilan ».
Jean Peyrelevade est vice-président du Mouvement démocrate chargé des questions économiques et conseiller d’arrondissement de Paris depuis 2008.