Dans un communiqué daté du 15 octobre 2025, l’association précise que cette initiative s’inscrit dans un programme artistique et pédagogique porté par Joyce Tape, visant à relier création musicale, transmission culturelle et action éducative.
Un projet autour de la mémoire et de la rencontre
The Link explore plusieurs thématiques au cœur des échanges culturels contemporains. Selon Benkadi Joie Production, le projet s’articule autour de trois axes : “la lutte contre les discriminations,” “l’histoire du cacao et ses liens symboliques avec la musique et le blues,” et “la rencontre interculturelle à travers les chants et les rythmes.”
À travers ces thèmes, l’objectif est de créer un espace de dialogue entre héritages africains, américains et européens. La démarche se veut à la fois artistique et citoyenne, ancrée dans une réflexion sur la mémoire et la transmission.
Des perspectives à long terme
Cette résidence n’est que la première étape d’un projet plus large. The Link aboutira à plusieurs temps forts : un festival, le Dongr’in Blues, les 12 et 13 juin 2026, l’enregistrement d’un album déjà entamé à Paris, et diverses actions de médiation en milieu scolaire.
L’association souligne que “l’ensemble forme une continuité artistique et humaine forte” et espère que cette initiative “pourrait tout à fait s’inscrire dans le cadre d’un reportage de fond, mêlant musique, éducation et dialogue interculturel.”
Une démarche qui relie les publics
En associant artistes internationaux, établissements scolaires et acteurs culturels locaux, The Link entend “faire du lien” entre générations et territoires. Joyce Tape, connue pour son engagement en faveur du métissage musical, place cette résidence sous le signe du partage et de l’écoute mutuelle.
La rencontre du 18 octobre au Bastion s’annonce ainsi comme le point de départ d’une aventure collective où la musique devient vecteur de mémoire, de transmission et d’ouverture.