La fille d’une riche veuve suisse est soupçonnée d’avoir tué sa mère en janvier dernier

Selon une source proche du dossier, la fille de Michèle Röthlisberger-Zaugg, veuve de l’artiste suisse Rémy Zaugg, est soupçonnée d’avoir volontairement tué sa mère, dont le cadavre avait été retrouvé le 21 janvier à son domicile de Pfastatt dans le Haut-Rhin. Pascale Zaugg, 49 ans, fille unique du couple, a en effet été mise en examen et écrouée le 10 mars pour homicide volontaire avec actes de torture et de barbarie.

Le cadavre de Michèle Röthlisberger-Zaugg avait été retrouvé le 21 janvier dans une dépendance de son domicile. Son corps avait été découvert enroulé dans un tapis sous un tas en bois et présentait des blessures à la tête. Elle était âgée de 69 ans. Selon le parquet de Mulhouse qui dirige l'enquête criminelle, la mort Michèle Röthlisberger-Zaugg avait été provoquée par une dizaine de coups portés au crâne de la victime à l'aide d'un objet "contendant et émoussé".
  
La victime était en conflit avec sa fille concernant la succession de son mari, et également avec son voisin, qui était aussi son locataire, selon le parquet. Dans cette affaire, les enquêteurs s'étaient rapidement intéressés à la fille qui entretenait des relations conflictuelles avec sa mère, a-t-on rappelé de source proche du dossier. Celle-ci avait disparu avant de réapparaître le 24 janvier prostrée sur les lieux du drame, tenant des propos incohérents.
  
Souvent qualifié de "visionnaire " dans les milieux artistiques, Rémy Zaugg était une référence dans l'art contemporain. Peintre, sculpteur et critique, il avait mis en scène une rétrospective consacrée à Giacometti à Paris en 1991, et collaboré avec de nombreux architectes de renommée, dont les Bâlois Herzog et de Meuron, qui avaient d'ailleurs réalisé son atelier de Pfastatt.
  
(source : AFP)
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