Dans une ordonnance de non-lieu rendue récemment, le juge du pôle de l’instruction de Besançon a tranché en faveur de David. « Aucun élément physiologique ou biologique ne permet de conclure que Vanessa était alors sous l’influence d’une quelconque molécule ayant annihilé sa conscience », relève le magistrat.
« En revanche, elle avait manifestement bu tout au long de la soirée, de sorte que son taux d’alcoolémie peut être évalué à 1,60 gramme par litre de sang. »
Et d’ajouter qu’elle a eu ce soir-là un « comportement séducteur à l’égard » du prévenu. D’où sa décision de rendre un non-lieu qui lave David de tout soupçon.
Le parquet qui avait engagé les poursuites n’a pas fait appel mais l’affaire n’est pas close pour autant. Me Uzan, avocat du mis en examen, estime que son client a subi un préjudice sérieux et va demander son indemnisation à l’État francais.
(source: Le Pays)