La LDH de Besançon réagit sur les dernières affaires de dérives policières

Dans un communiqué du 4 août 2023, la Ligue des droits de l’Homme de Besançon (LDH) évoque les dernières actualités nationales et y dénoncent le développement d’une "culture de l’impunité dans la police française". 

© Élodie R.

Rejetant le gouvernement "par la peur", la LDH commence par rappeler que "la confiance de la population dans sa police est une des clefs pour le « vivre ensemble »".

La Ligue des droits de l’Homme de Besançon dénonce ainsi "depuis longtemps l’usage des armes lors de simples contrôles routiers, hors cas de légitime défense, et a condamné plus récemment l’usage des lanceurs de balles de défense (LBD) en raison des dommages corporels très graves subis par les victimes".

Elle fait ainsi directement référence aux circonstances de la mort de Nahel le 27 juin, mais aussi plus récemment à l’affaire du jeune de 22 ans touché à la tête par un tir de flashball à Marseille. 

Une marche nationale contre les violences policières

La LDH constate par ailleurs qu’une "culture du sentiment d'impunité dans la police dans l’exercice de sa fonction" s’est développée dans notre pays ces dernières années et pointe du doigts les derniers agissements des policiers qui n’hésitent pas "à refuser la réalité des comportements déviants de leurs collègues". Elle cite pour exemple :

Elle dénonce de cette manière le "développement de cette culture du sentiment d’impunité au sein de la police française" et évoque sa possible participation à la manifestation envisagée par des organisations nationales le samedi 23 septembre pour "dénoncer les violences policières constatées récemment".

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