La LPO et Paysans de Nature s’associent pour réfléchir à l’agriculture de demain

La ligue de protection des oiseaux de Bourgogne-Franche-Comté et l'association nationale Paysans de nature ont signé le 6 avril 2024 à Labergement-Sainte-Marie une convention partenariale mettant la biodiversité au cœur des préoccupations des paysannes, paysans et habitants des territoires.

© Raphaële Bouveret - LPO BFC

Concrètement de quoi s'agit-il ? Le projet Paysans de nature vise à favoriser l'installation de nouveaux paysans et à accompagner ceux qui sont déjà en activité, en diffusant et en mettant en place des systèmes agricoles pour lesquels la défense de la biodiversité est une activité centrale.
L'objectif : démontrer qu'avec des réflexions au niveau du système agricole conçu comme une gestion d'espace naturel, les fermes peuvent "à la fois produire de la nourriture, assurer un revenu, et protéger la vie sauvage (protection qui peut être pérennisée notamment par le moyen de protection contractuelle ou réglementaire)", expliquent dans un communiqué commun les deux associations.

C’est le cas à Vaux-et-Chantegrue où Violaine et Aloïs se sont installés. Vétérinaires de formation et anciens bergers en alpages, ils ont créé la ferme "le chaudron du Jura". Sur une quarantaine d’hectares, ils laissent des brebis laitières de race Corse profiter des pâturages et consacrent un hectare aux cultures (pommes de terre et blé). Ils commercialisent en vente directe le lait des brebis en fromages.
Violaine et Aloïs, qui ont rejoint le réseau Paysans de nature, effectuent une fauche tardive, un pâturage tournant afin de "participer à la conservation des oiseaux nicheurs", indique la LPO. Ils permettent également de préserver les plantes et invertébrés…

Quitter la version mobile