La Suisse ne veut pas intégrer des régions françaises

Dans un communiqué de presse commun, Jean-Philippe Allenbach, président du Mouvement Franche-Comté et Patrice Abeille, ancien conseiller régional, président de Savoie-Europe-Liberté évoquent la prise de position du gouvernement suisse par rapport à l’émergence dans certaines régions limitrophes de la Suisse d’une volonté d’adhérer à la Confédération helvétique. Les deux régionalistes ont une approche bien partisane de l’avis du Conseil fédéral.

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« Comme on peut le lire, le Conseil fédéral se contente de dire qu’il ne veut pas faciliter les sécessions mais sans pour autant dire qu'il s’y oppose, ni qu'il les condamne. En un mot, il restera neutre », soulignent les deux régionalistes.
 
« Quoiqu’il en soit, le fait que le Conseil fédéral ait jugé nécessaire de faire une telle déclaration est bien la preuve de l'existence, dans certaines régions voisines de la Suisse, d'une opinion grandissante en faveur d'un rattachement à la Suisse, idée qui n'est pas moins respectable ni moins crédible que celle, aujourd'hui largement débattue dans les médias français, d'un éventuel rattachement de la Wallonie à la France. Le MFC et l'association "Savoie Europe Liberté" tiennent à rappeler que, selon un sondage qu'ils avaient commandé en août 2008 au très sérieux Link Institut de Lausanne (*), une majorité de Suisses s'était dite favorable à ce que la Franche-Comté et la Savoie deviennent cantons suisses », explique le communiqué signé des érgionalistes qui interprètent la déclaration du conseil fédéral suisse à sa manière.
 
En fait, selon www.swissinfo.com, « le Conseil fédéral ne veut pas inviter les régions limitrophes, comme la Savoie ou l'Alsace, à adhérer à la Suisse. Selon lui, ce serait un geste malvenu à l'égard des pays voisins. Pas question dès lors pour le Conseil fédéral de modifier en ce sens la constitution.

L'idée émane du conseiller national Dominique Baettig. L'UDC jurassien, soutenu par plusieurs collègues de parti, voudrait permettre l'accueil, en tant que nouveaux cantons, des régions limitrophes dont une majorité de la population le souhaiterait. Outre l'Alsace et la Savoie, il cite à titre d'exemple le Val d'Aoste, le land autrichien du Voralberg et son homologue allemand de Bade-Wurtemberg ».

 
La Franche-Comté n’est même pas citée par les Suisses comme potentiellement adhérente…

 

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