Le Conseil économique et social prend le TGV en route

Dans le cadre d’une autosaine, le CES (conseil économique et social) a travaillé sur le TGV Rhin-Rhône comme «facteur de développement pour la Franche-Comté» dans le cadre de travaux partagés avec l’Alsace, la Lorraine et la Bourgogne.

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Le CES estime dans un rapport qui sera présenté vendredi 31 octobre que « l'effet TGV n'est pas spontanément positif et qu'il est primordial de bien cerner tous les enjeux ».

« Si le TGV est naturellement un outil de désenclavement du territoire, il n'est pas forcément un outil d'aménagement et de développement du territoire. Comment le territoire sera-t-il irrigué ? Quel sera l'impact sur notre économie ? Autant de questions qui justifient l'élaboration d'une réelle stratégie autour de ce chantier colossal, tant par les possibilités qu'il offre en terme de déplacement des populations (il s'agit du seul TGV à dimension européenne qui ne passe pas par Paris), que par son poids financier. Le CES de Franche-Comté invite l'exécutif régional à prendre toute la mesure de ces enjeux, en engageant le plus rapidement possible une démarche globale d'anticipation et de réflexion, à laquelle l'assemblée consultative régionale propose une première contribution par le biais de ce rapport. Une démarche indispensable si l'on souhaite atteindre l'objectif affiché de faire du TGV Rhin-Rhône un facteur de développement pour la Franche-Comté», poursuit le communiqué du CES.

Rappelons que Marie-Guite Dufay, présidente du conseil régional, avait organisé en mai dernier à Besançon les «Rencontres régionales de la grande vitesse» qui avaient bien déblayé le terrain sur la thématique aujourd'hui avancée par le CES.

La vraie question aujourd'hui est de savoir comment financer la deuxième tranche de la branche-est de la LGV (ligne à grande vitesse) à ses deux extrémités, vers Dijon et vers Mulhouse. Une note de plus de 800 millions d'euros qui s'ajoute au 2,3 milliards déjà engagés sur la première tranche.

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