Le marché automobile français encore convalescent au premier semestre

Verre à moitié plein ou à moitié vide ? Le marché automobile français a repris des couleurs au premier semestre par rapport à la même période de 2020 marquée par le Covid-19, mais est resté en retrait vis-à-vis des niveaux de 2019. Côté constructeurs, Stellantis, alliance de PSA (Peugeot, Citroën, DS et Opel) et de FCA (Fiat, Jeep, Alfa Romeo…) a régné au premier semestre sur 34,5% du marché des véhicules particuliers.

© Dominique PIZZALLA / copyright GROUPE PSA - direction de la communication

Ces quelque 922.600 automobiles ont représenté un volume encore de 20,89% inférieur à celui des six premiers mois de 2019, dernière période correspondante avant la pandémie.

Et signe que le secteur n'est pas encore remis de ce séisme, juin 2021 a été notablement moins bon que les mois correspondants de 2020 (-14,7%) mais aussi 2019 (-13,6%), selon les statistiques communiquées par le CCFA.

Côté constructeurs, Stellantis, alliance de PSA (Peugeot, Citroën, DS et Opel) et de FCA (Fiat, Jeep, Alfa Romeo...) a régné au premier semestre sur 34,5% du marché des véhicules particuliers, périmètre excluant les utilitaires, avec des immatriculations en hausse de 26,3% sur un an, légèrement sous la moyenne.

Son rival le groupe Renault, en pleine transition vers une stratégie davantage basée sur les marges unitaires que les volumes, n'a vu ceux-ci croître que de 15,4%, et sa part du marché français atteindre 23,4%. Les immatriculations de la marque "low cost" Dacia ont bondi de 54,7% tandis que celles de Renault restaient quasi stables (+4,3%).

Forme olympique en revanche pour le premier groupe étranger, Volkswagen, dont les immatriculations se sont envolées de 40,4% au premier semestre sur un an, tirées par la marque éponyme (+54,8%). La part de marché du géant allemand a atteint 14%.

Les autres importateurs sont restés à plusieurs longueurs, Toyota s'arrogeant 6,1% des immatriculations du semestre, devant le sud-coréen Hyundai (4,9%) et les allemands BMW (4,2%) et Daimler (2,9%).

Sur le podium des voitures les plus populaires du semestre, Peugeot a placé ses 208 et 2008 aux premières et troisièmes places, encerclant la Clio de Renault. La Dacia Sandero et la Citroën C3 complétaient le "Top 5".

Côté carburants, la déconfiture du diesel s'est confirmée au premier semestre, avec une part réduite à 23%, trois fois moins qu'au plus fort historique de cette motorisation désormais supplantée par les hybrides (24,3%). Les voitures essence ont séduit 42,3% des acheteurs, les électriques pures près de 8%.

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