Le verdict est attendu vendredi 22 mars, au terme de trois jours d'audience.
L'accusé, Anthony Rosset, était un proche de la victime, une habitante de Vandoncourt, vers Montbéliard, à laquelle il achetait de l’héroïne. Depuis deux ans, il maintient qu’il n’a pas tué Cécile Zaretti.
Cet homme de 32 ans admet avoir eu rendez-vous avec elle dans la soirée du 11 octobre 2010. Mais à son arrivée sur les lieux, il affirme avoir découvert son amie gisant sur le sol, le crâne, le visage et le thorax ensanglantés.
L’autopsie a révélé que la victime avait plus d’une quarantaine de lésions qui ont pu être causées par une arme de type marteau brise-vitre, comme celui que la victime transportait toujours dans son sac lors de ses expéditions pour se fournir en stupéfiants.
Le corps a été transporté
L'accusé a ensuite décidé de transporter le corps dans le bois d’Abbévillers et de le recouvrir de branchages, par panique, dit-il, parce qu’il craignait d’être suspecté de cette triste fin.
Si l’instruction n’a pas mis de mobile précis en évidence, elle a révélé que l’accusé, toxicomane et chômeur à l’époque, avait des difficultés financières et que la victime détenait dans son sac, qui a disparu, une forte somme d’argent ainsi que des stupéfiants.
Un premier expert-psychiatre avait conclu à son irresponsabilité pénale alors qu’un collège de contre-experts penchait au contraire pour une absence de pathologie psychiatrique. Il sera défendu par Me Jean-Baptiste Euvrard et l’avocat général Lionel Pascal assurera l’accusation.