"Une voiture a été incendiée cette nuit au pied du poste de police municipale, générant l'embrasement des locaux qui n'ont été que partiellement endommagés grâce à l'intervention rapide et coordonnée des forces de sécurité et de secours dont nous saluons le travail", indique la mairie de cette ville limitrophe de Dijon dans un communiqué.
"Comment, à travers cet acte inqualifiable, ne pas y voir une attaque contre la police municipale et l'hôtel de ville", souligne le maire, Thierry Falconnet. "Il s'agit d'une attaque que je qualifie d'attentat au sens des dispositions de l'article 412-1 du Code Pénal puisqu'il s'agit d'une atteinte volontaire, délibérée, contre une institution républicaine", a-t-il encore estimé, ajoutant attendre "avec impatience l'ouverture d'une enquête judiciaire".
Selon la mairie, l'événement fait suite à "une série d'actes d'une extrême gravité qui ont eu lieu cette semaine".
Dans la nuit de mercredi à jeudi, un policier avait été blessé au genou et au poignet après avoir été percuté par un scooter dont le conducteur voulait se soustraire à un contrôle, selon une source policière. Un jeune homme avait ensuite été interpellé.
Ce policier fait partie de la CRS 8, une unité spéciale formée au maintien de l'ordre et capable de se déplacer très rapidement en tout point du territoire. Elle est engagée à Dijon en renfort des effectifs locaux, dans un contexte de violences urbaines croissantes.
(AFP)