Le suspect n°1 dans la disparition de Narumi Kurozaki interrogé ce mercredi au Chili

Nicolas Zepeda-Contreras, l’ex-petit ami de Narumi Kurozaki, portée disparue depuis décembre 2016, est interrogé ce mercredi 17 avril 2019 à Santiago du Chili. Une délégation bisontine a été envoyée dès lundi au Chili dans le but de préparer cet interrogatoire particulièrement attendu pour l’enquête.

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La délégation, composée du procureur de la République de Besançon Étienne Manteaux, de l'un des magistrats instructeurs co-saisis dans cette affaire, du directeur d'enquête et d'un enquêteur de l'antenne de la police judiciaire de Besançon, est arrivée à Santiago du Chili lundi.

 Suspect n°1 : l'ex-petit ami de Narumi

Narumi Kurosaki, une étudiante japonaise de 21 ans qui résidait dans la cité universitaire de Besançon, a disparu dans la nuit du 4 au 5 décembre 2016. En dépit d'importantes recherches, son corps n'a jamais été retrouvé.

Les enquêteurs soupçonnent le Chilien Nicolas Zepeda Contreras, dont la jeune femme s'était séparée quelques mois auparavant, d'être l'auteur du crime.

 Le déroulement de l'enquête au Chili

Les membres de la délégation ont d'abord été reçus à l'ambassade de France pour s'informer sur la procédure chilienne et ont été assistés, durant leur séjour, de l'attaché de sécurité intérieure de l'ambassade.

Au cours de la semaine, ils sont accompagnés d'un magistrat chilien francophone chargé de l'entraide pénale internationale et participent à l'audition du suspect, sous la direction d'un procureur chilien, qui posera lui-même les questions au jeune homme ce mercredi.

Seul le procureur chilien peut décider, le cas échéant, de mettre en examen le suspect, voire de le placer en détention, déclenchant le dépôt, par la justice française, d'une demande d'extradition afin qu'il puisse être jugé en France.

"Tout dépendra des actes de police judiciaire qui seront conduits sur place (au Chili)", ajoute cette même source. La jeune étudiante avait été vue dans un restaurant avec le suspect à Ornans quelques heures avant sa disparition. Le soir même, des étudiants de la résidence universitaire avaient entendu "des cris d'angoisse, de peur et un bruit sourd", avait indiqué en novembre M. Manteaux.

Aucune trace de sang n'a été retrouvée dans la chambre et une mort "par étouffement" est envisagée, avait-il ajouté.

(Avec AFP)

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