Législative dans le Doubs : les réactions autour de la cacophonie à l’UMP

Voici des réactions politiques après les différentes déclarations des principaux responsables de l’UMP sur l’attitude à addopter lors du deuxième tour de la législative partielle dans le Doubs, qui verra s’affronter le PS et le FN. 

Éric Ciotti (député UMP) 

"J'aurais naturellement préféré que cette expression (d'Alain Juppé, ndlr) se fasse dans le cadre du bureau politique. Il en est ainsi, j'espère que tout le monde se ralliera à la position que 

Nicolas Sarkozy a proposée ce matin, et que nous allons très vite travailler, sur le fond, pour reconquérir du terrain sur le Front national. Il y a la volonté de Nicolas Sarkozy que tout le monde aille dans le même sens et que tout le monde préfère l'unité de notre famille politique aux démarches qui sont peut-être plus personnelles" (dans les couloirs de l'Assemblée nationale). 

Nicolas Bay, secrétaire général du Front national

"Au lieu de s'en tenir à la position dite du +ni ni+ qui déjà choquait la majorité des électeurs de l'UMP, (Nicolas Sarkozy) rejette explicitement, dans ses consignes, la possibilité du vote Front National. En d'autres termes, il appelle ni plus ni moins à voter PS (ou blanc mais ces votes ne sont pas pris en compte dans les résultats). Il est grand temps que les électeurs de l'UMP sincèrement désireux de sanctionner le PS ouvrent les yeux sur la nature de ce qu'est devenu le parti censé les représenter, qui non seulement ne constitue en rien une force d'opposition au parti socialiste mais en est même la force d'appoint. L'UMPS est bien plus qu'un slogan, c'est une réalité qui apparaît en pleine lumière"

Bruno Le Roux, président du groupe socialiste à l'Assemblée Nationale

"Le piège ce serait de faire de cette non-déclaration (de Nicolas Sarkozy) une question politique d'importance. J'aurais préféré la clarté de la part de l'UMP, je les renvoie à leurs contradictions, à leur problèmes de positionnement, et j'en appelle au sens républicain des électeurs du Doubs"

Tout en saluant "la position d'Alain Juppé, de Nathalie Kosciusko-Morizet, de tous ceux qui ont dit que le Front national ce n'est pas la même chose que le Parti socialiste", Bruno le Roux avait auparavant "regretté que l'héritage républicain se dilapide avec Nicolas Sarkozy".

"J'ai un souvenir très particulier pour Philippe Séguin, qui a été le premier, un des premiers, à utiliser cette expression +Front républicain+(...) Je pense que le Front républicain c'est faire barrage à ceux qui sont indignes de porter les valeurs de la République". 

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