Les “Boums Flash” enflamment le dancefloor urbain du centre-ville de Besançon

À défaut de pouvoir se retrouver en cours de danse, en gala, et pourquoi pas en discothèque ou tout simplement à 15 dans le salon à la maison pour danser, Christelle Pinet, professeure de danse et chorégraphe, a lancé à quatre reprises les « boums-flash » dans plusieurs lieux du centre-ville de Besançon… mais c’est quoi ?

Boums flash à Besançon ©Mélaine Henry et Christelle Pinet ©

Le concept est celui d'une silent party, mais on parle plutôt ici de performance artistique : les participants, qui sont pour la plupart des élèves de Christelle Pinet, portent un casque audio, écoutent de la musique et dansent dans la rue, à la fois ensemble et chacun de leur côté pour respecter les gestes barrières.

La naissance des "boums flash" de Christelle Pinet

La chorégraphe nous raconte que cette idée est née suite à l'arrêt de ses cours de danse pour respecter les mesures du gouvernement dans le cadre de la crise sanitaire. "La saison de Grand écART s’est arrêtée après six semaines de cours pour les adultes. Depuis cet arrêt brutal, je tente d’inventer d’autres manières d’aborder la danse et maintenir le lien avec les adhérent-e-s en proposant différents projets. Hélas ! Je constate un réel découragement de la part des adultes face à cette crise. C’est pour palier à cet épuisement qui nous gagne tou-te-s  que j’ai eu l’idée de ces boum-flash. Un besoin vital de danser et lutter."
Elle a alors envoyé un mail à un groupe d'élèves en expliquant son idée, accompagné de toutes les informations relatives au bon déroulement de la performance : le matériel nécessaire (casque, masque, lecteur MP3) , les lieux de rendez-vous, les horaires et les liens musicaux pour chaque espace investi.
"Comme ce message a été relayé par certains participants, d’autres personnes sont venues se joindre à nous et à chaque sessions je découvre de nouveaux visages et nous sommes plus nombreux", précise Christelle.

Place de la Révo, parc Micaud, terrasse de La Rodia...

Jusqu'à présent, ces danseuses et danseurs ont enflammé le dancefloor urbain de la place de la Révolution, du parc Micaud, de la terrasse de La Rodia ou encore le parvis du Centre dramatique national.

Le prochain rendez-vous ? Il reste secret. "Je ne souhaite pas que ces Boums-Flash soient annoncées publiquement afin de garder l’effet de surprise", nous précise l'organisatrice.

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