Le gouvernement a annoncé son projet de cesser de financer le Comité professionnel de la distribution de carburants (CPDC) soit un important dispositif d'aide aux stations-service. Ce comité permet de soutenir depuis 1991, pour les stations, les situations individuelles ou familiales dues à la cessation de l'entreprise, partielle ou totale, ayant entraîné soit :
- la fermeture de l'exploitation de distribution de carburants,
- la perte du fonds de commerce de distribution de carburants,
- l'arrêt définitif de l'exploitation de distribution de carburants,
- la réinsertion professionnelle de l'exploitant.
Ce comité professionnel permet également d'aider les petites stations-service à réaliser les travaux de mise aux normes, de sécurité, etc. exigés par la Commission européenne. Le budget annuel alloué s'élève actuellement à 3 millions d'euros.
Les stations-service les plus menacées sont situées en milieu rural puisqu'elles ne vendent pas plus 3.500 m3 de carburant par an selon Le Parisien. Ce qui ne leur permet pas de réaliser les travaux exigés par la Commission européenne qui peuvent atteindre les 100.000 euros.
En plus des problèmes économiques, d'autres, plus pratiques, risquent d'ennuyer les automobilistes. En effet, selon le journal, "17 millions d'automobilistes doivent parcourir en moyenne plus de 5 km pour rallier une pompe".
En Franche-Comté, entre 50 et 100 stations-service sont installées dans chaque département, ce qui est peu. C'est le cas pour les 3/4 du territoire français. En Bourgogne, on compte entre 100 et 200 stations dans chaque département.