Plus de trains suisses jusqu’à Belfort, une “décision préjudiciable” d’après Cédric Perrin

Suite au refus de la Région quant au maintien de l’exploitation commune avec la Suisse des lignes ferroviaires entre Delémont et Belfort, Cédric Perrin, sénateur du Territoire de Belfort et co-président de l’association Interligne TGV au côté du ministre suisse David Eray, a jugé cette annonce “préjudiciable à l’attractivité de cette ligne”, dans un communiqué de presse, jeudi 3 août.

Cédric Perrin, sénateur du Territoire de Belfort. © DR

La réponse est ferme : à partir de décembre 2025, il ne sera plus possible de voir les trains suisses circuler du côté français pour assurer la liaison avec la gare TGV et celle de Belfort-Ville. Une décision prise par la Région Bourgogne-Franche-Comté qui, dans le cadre des négociations avec la Suisse, a finalement refusé de poursuivre le projet "Convergence 2026".

Une décision qui "laisse à craindre pour le devenir de cette ligne"

Ce projet avait pour objectif d'améliorer l’offre ferroviaire commune par des trains circulant toutes les heures ou les demi-heures et sans changement de Délémont jusqu’à Belfort. Ce refus aura concrètement pour conséquence l’arrêt des trains suisses à la frontière de Delle et l’obligation pour les voyageurs de changer de train. Pour le sénateur Cédric Pérrrin, "il s’agit donc d’un véritable revirement de position". Selon l'élu, ce changement de direction "laisse à craindre pour le devenir de cette ligne qui a pourtant nécessite un engagement financier important de la part des collectivités locales".

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