"En charge de cette compétence, Gérard COLLOMB est pleinement légitime à s’exprimer sur cette mesure. Son ministère est chargé de définir et de mettre en oeuvre la politique en matière de sécurité et d’éducation routière » rappelle Michel RAISON, qui s’interroge sur la crédibilité et l’efficacité de la mesure quand les avis divergent autant au sein d’un même Gouvernement" explique Michel Raison.
Pour que les départements choisissent où et quand appliquer les 80km/h
"Le ministre chargé de l’aménagement du territoire, Jacques MEZARD, a lui aussi 2 clairement exprimé son opposition et même au-delà. En exprimant tous les deux leurs préférences pour des limitations au cas par cas, ils rejoignent notre proposition Sénatoriale de décentraliser, au niveau des départements, par un commun accord entre les préfets et les présidents de conseil départemental, l’application de la réduction de la vitesse sur les tronçons les plus dangereux" poursuit le Sénateur.
Alors qu’une rencontre entre le groupe de travail sénatorial et le Premier ministre Edouard Philippe est programmée le 19 juin, Michel Raison appelle le Premier ministre à « entendre la voix du pragmatisme et à faire confiance aux acteurs de terrain qui, comme lui, n'ont d'autre objectif que de sauver des vies. »