McEnroe : “C’est ton père, Julien”

Avec « Le tennis est un sport romantique« , le Bisontin Arnaud Friedmann signe un roman à l’histoire fort originale, mettant en scène à Besançon une jeune mère et son fils qui, tous deux, vivent dans l’ombre du tennisman américain John McEnroe.

Le récit débute le 10 juin 1984 à Besançon, alors que la télévision diffuse en direct la finale de Roland-Garros opposant John McEnroe, alors N°1 mondial de tennis, à Ivan Lendl. Julien, 5 ans, est devant le petit écran et soutient le "gentil", Lendl, plutôt que l’autre tennisman, qu’il surnomme le "méchant". C’est alors qu’Hélène, sa mère, lui annonce que le grand joueur américain qui vient de perdre le match n’est autre que… son père !
 
Au fil des 283 pages du roman, on voit Julien grandir, se mettre au tennis, commencer à s’intéresser à la gente féminine, faire face aux problèmes de sa mère, débuter sa vie d’homme, le tout scandé par les matchs d’un père fantasmé. Sur fond d’années 1980-1990, entre réélection de François Mitterrand et chute de Ceausescu, le lecteur se retrouve plongé dans "un roman d’initiation très contemporain, tendre et doucement cynique, servi par des personnages écrits à la volée". Au fait, Julien est-il vraiment le fils de Mc Enroe ? Vous ne le saurez qu’à la fin du livre.
 
"Le tennis est un sport romantique" est le sixième roman d’Arnaud Friedmann, né à Besançon en 1973. 
 

En pratique :

Arnaud Friedmann, "Le tennis est un sport romantique", JC Lattès, août 2013, 17 euros. En vente en librairie.
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