Mirage 2000: les condoléances de l’Armée de l’air aux familles

Le Chef d’Etat-Major de l’Armée de l’air, le général Jean-Paul Palomeros, a exprimé ce jeudi «ses condoléances les plus sincères» aux familles des deux pilotes disparus «en service commandé aérien», après le crash de leur Mirage 2000 N mardi soir en Creuse.

«Le Chef d'Etat-Major de l'Armée de l'air exprime sa plus profonde compassion, adresse ses condoléances les plus sincères aux familles des victimes et tient à faire part des sentiments de solidarité de l'Armée de l'air toute entière dans cette douloureuse épreuve», selon un communiqué diffusé par le service d'information et de relation publique de l'armée (Sirpa) air.

Selon le texte, le pilote était le capitaine Xavier Cazalbou, père d'un enfant, et le navigateur était le lieutenant Nicolas Papadacci-Stéphanopoli, navigateur officier système d'arme, célibataire et sans enfant.

«Tous deux âgés de trente ans», ils étaient «affectés à l'escadron de chasse 02/004 +Lafayette+, sur la base aérienne de Luxeuil depuis 2007 et étaient expérimentés, qualifiés et opérationnels», poursuit le communiqué.

Ce Mirage de l'escadron de chasse 2/4 Lafayette de la base de Luxeuil-les-Bains avait décollé mardi à 20H20 pour une mission «traditionnelle» d'entraînement au vol de nuit en très basse altitude, selon le Sirpa air. A 21h20, pour une raison inconnue, l'avion a disparu des radars au niveau d'Aubusson.

Cet après-midi, des opérations d'extraction (de l'épave) étaient en cours sur le point d'impact, localisé à Saint-Oradoux-près-Crocq, à l'est de la Creuse.

L'épave, pas encore visible, pourrait se trouver «au moins sous une dizaine de mètres de terre», avait-il estimé. L'appareil a percuté le sol avec une «force effroyable» «à plusieurs centaines de km/h, pour ne pas dire plus», près d'un étang dans un sol «meuble et humide».

 

 

 

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