Mort dans un fourgon de police : le procureur exclut des coups

Une information judiciaire a été ouverte pour « recherche des causes de la mort » après le décès d’un homme victime d’un arrêt cardiaque après avoir été traîné dans un fourgon de police à Valentigney.

Le procureur de la République de Montbéliard, Thérèse Brunisso, a déclaré "éliminer toute hypothèse de coups", dans l'enquête sur la mort de Mohamed Boukrourou, 41 ans, décédé après avoir été pris en charge par des policiers en raison d'un comportement anormal dans une pharmacie.

Abdelkader, un frère du défunt, a affirmé dimanche qu'à l'occasion de la toilette mortuaire du défunt on a constaté qu'il avait "des bleus sur le visage et la lèvre éclatée".

Le parquet a indiqué lundi que "la famille a récupéré le corps après l'autopsie, qui modifie l'aspect du visage". "Les traces sur le visage ne sont pas, pour le médecin légiste, des traces de coups mais des traces d'appui et de choc du visage sur le sol", selon le procureur.

Une enquête sur les gestes utilisées par les policiers est en cours. « Mais on ne se dirige pas vers des mises en examen", a-t-il poursuivi. D'après l'autopsie, le décès est dû à une "conjonction d'une altération vasculaire cardiaque et d'une stress aigu".

 
 
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