Moscovici salue “l’effort de cohérence” des réformes françaises

Le commissaire européen aux affaires économiques, Pierre Moscovici, a salué dimanche 26 avril 2015 « l’effort de mise en cohérence » des propositions de réformes structurelles présentées par Paris.

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La Commission européenne est en train d'examiner l'ensemble du plan national de réformes défendu  par la France, a-t-il expliqué lors de l'émission Le Grand Jury RTL-LeFigaro-LCI.

"Mon premier jugement" est qu'il y a "très clairement un effort de mise en cohérence, à la fois de l'ensemble de mesures, mais aussi des calendriers", a affirmé M. Moscovici.
"Le président de la République (François Hollande) a la volonté de réformer jusqu'au bout parce qu'il sait que c'est nécessaire, pour le pays et pour lui aussi", a-t-il ajouté.

Le projet de loi présenté par le ministre du Travail, François Rebsamen, sur le dialogue social, que le gouvernement souhaite simplifier et rendre moins formel, "comme la loi Macron", va "dans le bon sens", selon M. Moscovici. Ces mesures vont "dans le sens d'une économie française qui soit plus souple, plus compétitive, qui sécurise les investisseurs". Toute réforme qui "déverrouille l'économie et qui permet plus de compétitivité est une réforme que l'Union européenne va accueillir positivement", a-t-il affirmé.

En février, M. Moscovici n'avait pas exclu l'imposition de sanctions à l'encontre de la France si celle-ci ne parvenait pas à réduire suffisamment ses déficits.
Paris a depuis obtenu un délai de deux ans pour respecter les règles européennes, notamment pour ramener son déficit public sous la barre des 3% du PIB.

"La croissance française est en train de redémarrer. De manière modeste cette année et elle redémarrera de façon plus consistante l'an prochain", a affirmé M. Moscovici. L'hexagone bénéfice toutefois d'un "alignement de planète positif" avec la baisse des taux d'intérêt et des cours du pétrole, de nature à aider la reprise.
"Si cela ne s'accompagne pas de réformes structurelles, ce ne sera qu'un feu de paille", a-t-il prévenu en insistant sur le fait que la réforme du marché du travail était une "réforme clé".

(Source AFP)

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