Municipale 2020 : télécabine, réalité augmentée, pont de singe… le projet touristique “Port Citadelle” de Ludovic Fagaut

Le candidat de l’union de la droite et du centre à l’élection municipale de Besançon Ludovic Fagaut, a dévoilé son projet touristique vendredi 10 janvier 2020. Au programme : des télécabines entre la Citadelle et les Près-de-Vaux, une « réorientation de l’espace animalier » à la Citadelle, un pont de singe entre la Citadelle et la Chapelle-des-Buis, etc.

Ludovic Fagaut ©Alexane Alfaro ©

Pour Ludovic Fagaut, Besançon a "des atouts majeurs, mais ce n'est pas une ville touristique" a-t-il déclaré en préambule de sa conférence de presse.

Suite à plusieurs constats selon lesquels le nombre de visiteurs à la Citadelle "n'a pas augmenté d'un visiteur en 10 ans", et que les touristes ne restent "pas longtemps" à Besançon (1,3 jour dans un hôtel en moyenne), Ludovic Fagaut et son équipe pensent répondre "aux besoins" de la ville en matière de tourisme avec le projet "Port Citadelle en 4 dimensions" :

En détail...

"Nature et plaisance" – Près-de-Vaux :

Ludovic Fagaut imagine la création d'un port de plaisance aux Près-de-Vaux avec des sports d'eau et du vélo, une maison des sports nature, une station véloroute européenne et une "coulée verte" qui irait de la Malate au cœur de ville en passant par la Tour de la Pelote.

"Pôle touristique" – Près-de-Vaux :

Toujours dans le quartier des Près-de-Vaux, le projet compte un point info tourisme avec des départs et billetterie des télécabines vers la Citadelle. "Je parle bien de télécabines et non d'un téléphérique : la technique est différente et le coût moins important qu'un téléphérique", souligne le candidat.

Ce pôle touristique compte également des navettes électriques qui iraient des Près-de-Vaux jusqu'au centre-ville par l'avenue Gaulard, un magasin de produits régionaux, de la location de bateaux électriques ainsi qu'un parking commun avec celui de La Rodia avenue de Chardonnet.

"Sport évasion" – Citadelle/Chapelle des Buis :

Pour ce volet, Ludovic Fagaut souhaite avant tout mettre à l'étude le projet de création d'un pont en bois (communément appelé un pont de singe) entre la Citadelle et la Chapelle des Buis. Ce pont fait partie d'un ensemble "parc aventure" composé d'un accrobranche, d'une via ferrata, d'un trail VTT et randonnée et une Tyrolienne. "Le tout, dans le respect de l'environnement" précise la tête de liste.

"Voyage à travers le patrimoine" – Citadelle :

Cette dimension du projet a pour but de "mettre en valeur le patrimoine géographique et historique de la ville" et particulièrement la Citadelle. Il compte notamment un voyage en réalité augmentée autour du patrimoine de l'UNESCO, de la Citadelle, de l'histoire de la rivière du Doubs et de Besançon. Un restaurant panoramique est également prévu axé sur le terroir local.

Ludovic Fagaut souhaite également une "réorientation de l'espace animalier" de la Citadelle. Selon lui, des animaux sauvages comme le lion "n'ont rien à faire dans un espace aussi petit". C'est pourquoi il souhaiterait qu'il n'y ait plus d'animaux sauvages d'ailleurs à la Citadelle pour les remplacer par des animaux de Franche-Comté tels que des poules, des chamois, des renards, etc. Quid de l'avenir des Lémuriens : "ces animaux-là n'ont pas besoin d'autant d'espace qu'un lion, ils pourraient rester à la Citadelle". Les lémuriens du parc zoologique de la Citadelle font partie d'un programme de reproduction et de conservation des Propithèques couronnés depuis 2002.

Cet aspect du projet "Voyage à travers le patrimoine" compte également l'organisation de manifestations comme par exemple le marché de Noël, un festival du Temps avec Les 24h du Temps, la fête de la musique, etc.

Quel budget ?

Ludovic Fagaut estime le coût de l'ensemble de son projet "Port Citadelle" entre 12 et 15 millions d'euros.

5 à 6 millions seraient consacrés à l'installation des télécabines (hors coût de fonctionnement estimé entre 600 et 800 000€).

Quel calendrier ?

S'il est élu maire en mars prochain, Ludovic Fagaut souhaiterait commencer, dès le mois d'avril, à mettre en place son projet "parce que Besançon n'a plus le temps d'attendre", affirme-t-il.

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