"Il faut toute une ville pour éduquer un enfant...", Éric Alauzet reprend à son compte un célèbre proverbe africain pour présenter "la première " priorité de son programme pour l'élection municipale des 15 et 22 mars 2020.
"Cela veut dire que les élus, les associations, les éducateurs, les enseignants bien entendu, doivent tous converger vers l'intérêt de l'enfant pour qu'il apprenne dans les meilleures conditions possible, qu'il réussisse son parcours de vie le plus tôt possible, même avant la crèche et jusqu'à l'adolescence et sa formation professionnelle. C'est non seulement cette réussite, mais parallèlement, c'est aussi l'inclusion dans la société et l'ouverture aux autres" a insisté Éric Alauzet en présentant les trois pans de son programme sur l'éducation.
Simplification du quotidien et de la vie des familles
- Adaptation des horaires des crèches aux heures de travail des parents ;
- L'idée est aussi d'expérimenter l'ouverture d'une crèche le samedi "et pourquoi pas le dimanche".
Une place à la cantine pour tous les enfants inscrits
"On ne peut pas laisser les familles sans solutions", estime Éric Alauzet alors qu'il manque actuellement entre 400 et 500 places en restauration scolaire à Besançon.
"On sait que la cuisine centrale est au maximum de sa capacité de production, il nous faudra donc trouver des solutions à moyen terme afin de produire plus de 1.000 repas supplémentaires par jour d'ici 2026", note par ailleurs Laurent Croizier, référent Éducation et n°3 sur la liste d'Éric Alauzet.
"En attendant, il nous faut trouver des solutions à court et à moyen terme pour que, dès la rentrée 2020, tous les enfants inscrits puissent avoir une place à la cantine. Cela veut dire que nous ferons appel à un prestataire extérieur pour les repas manquants. Ces repas seront livrés en liaison froide. Des solutions techniques devront être trouvées afin de réchauffer les plats". L'équipe d'Éric Alauzet planche sur une éventuelle remise aux normes d'une des trois cuisines municipales abandonnées (cuisine Lanchy) où là encore il faudra passer par un prestataire extérieur.
Autre proposition concernant la restauration scolaire : 80 % d'alimentation bio ou locale et proposer une alternative aux protéines animales par des protéines végétales deux fois par semaine.
Enfin, Laurent Croizier souhaite étudier au cas par cas le manque de places afin de soit de dédoubler des services, soit d'accueillir ses enfants dans d'autres structures. Concernant l'encadrement, il souhaite "reconsidérer le rôle des Atsem" et émet l'idée des les libérer parfois du "ménage courant" qui pourrait alors être confié dans certains cas à une entreprise externe.
Accompagnement et "réussite personnelle"
Le candidat a listé quelques grandes idées afin, dit-il, de "permettre à tous d'étudier et de travailler dans un cadre éducatif adapté et ouvert" :
- Gratuité des transports pour les enfants jusqu'à 11 ans ;
- Doublement du budget dédié à la rénovation des écoles avec un plan d'investissement de 12 M€ en sus des opérations lourdes et spécifiques ;
- Parcours culturels à la maternelle et au primaire ;
- Atelier de langues étrangères sur le temps périscolaire (partenariat avec le CLA, étudiants Erasmus, etc.) ;
- Voix pour tous : accès à la musique pour les enfants par le chant ;
- Ouverture des bibliothèques le dimanche ;
- Mieux associer les écoles au salon "Livres dans la Boucle" ;
- Accompagnement par les maisons de quartier des jeunes pour trouver un stage, un maitre d'apprentissage...
Cohésion sociale, respect mutuel et citoyenneté
- Renforcement du rôle des maisons de quartier ;
- Favoriser l'apprentissage à la citoyenneté et l'aide à la parentalité ;
- Cérémonie des jeunes citoyens dans les maisons de quartier pour les futurs majeurs. A cette occasion, le pass culture leur sera remis ;
- Fête annuelle des écoles et des familles : un temps festif pour la restitution des activités des enfants durant l'année.