Municipales 2020 : deux maires de l’agglomération réagissent après les propos de JP Allenbach 

Suite aux propos tenus par Jean-Philippe Allenbach, président du mouvement Franche-Comté, qui s’est dit « scandalisé » par le soutien de 18 maires de l’agglomération à la candidature du député du Doubs Éric Alauzet pour les élections municipales de 2020, deux maires souhaitent clarifier la situation.
 

Besançon © Alexane Alfaro

"Monsieur Allenbach se trompe lourdement et semble méconnaître totalement le fonctionnement de la Communauté d'agglomération du Grand Besançon", s'insurgent Catherine Barthelet, maire de maire de Pelousey et Alain Blessemaille, maire de maire de Braillans. Ils précisent que la CAGB est "notamment régie par une charte de gouvernance" entre les communes et Besançon.

Selon les élus, les compétences de l'agglomération (bientôt communauté urbaine) "dépassent celles des communes" ce qui engage par conséquent "un travail commun" : "Il importe donc de travailler avec des personnes de confiance dans un esprit de coopération et non de compétition comme semble le vouloir le représentant du mouvement Franche-Comté", soulignent-ils. 

Le président du mouvement Franche-Comté épinglait notamment les élus de l'agglomération sur le fait qu'ils n'étaient "pas résidents de la ville de Besançon» et par ce fait qu’il n’y «payaient donc pas d’impôts». À cela, Catherine Barthelet et Alain Blessemaille répondent que "les Grands Bisontins des communes périphériques participent, par les impôts collectés par l’agglomération, à d’importantes dépenses sur la ville centre, mais des dépenses qui bénéficient à tous". 

"Que chacun garde ses vaches et les vaches  seront bien gardées" (JP Allenbach)

Jean-Philippe Allenbach explique que même si "un certain nombre de communes coopèrent au sein de la CAGB pour résoudre au mieux leurs problèmes communs, ce n’est pas pour autant qu'elles ont disparu, chacune ayant bien gardé encore aujourd’hui son identité propre, notamment  économique et financière.  Besançon, c'est Besançon, Pelousey, c'est Pelousey et Braillans, c'est Braillans".

Le président insiste une nouvelle fois sur leur prise de position qui se traduit par "le but d’influencer le résultat d’une élection" : "Ce que nous réclamons, c’est tout simplement l’application du principe fédéraliste dit de «subsidiarité», c’est-à-dire, en clair : " Que chacun garde ses vaches et les vaches  seront bien gardées."

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