Narumi : “Je n’ai rien fait de mal” assurerait le principal suspect

Dans des  messages qui lui sont attribués, Nicolas aurait expliqué à une de ses amies au Japon n’avoir aucun lien avec l’assassinat de Narumi, selon des informations de la chaine de télévision japonaise TV Asahi.

Les messages auraient été envoyés sur la messagerie Line jusqu'au mercredi 4 janvier 2017. Dans une conversation avec une amie au Japon qui a souhaité rester anonyme, le principal suspect dans l'assassinat de Narumi à Besançon dément. En espagnol, il expliquerait qu'il n'était pas en France du 30 novembre au 7 décembre dernier et qu'il a "beaucoup de peine, notamment pour sa famille (NDLR de Narumi)" auprès de laquelle il se sentait très proche. Il aurait habité avec eux d'avril à août avant que Narumi n'arrive fin août à Besançon pour étudier au CLA de Besançon et qu'il ne reparte au Chili.

Dans ses échanges, le jeune homme de 26 ans refuserait de dire où il se trouve et se dirait prêt à parler avec Interpol. Ces messages n'ont pour l'heure pas été authentifiés et posent quelques questions, notamment celle de savoir pourquoi il n'a pas décidé de se rendre aux autorités pour s'expliquer. "Tout cela n'est qu'une histoire médiatique…" déplorerait-il en précisant qu'il aurait "des idées" sur ce qu'il s'est passé. "Ce n'est pas la première fois qu'elle disparaît" assurerait celui qui a écrit ces messages.  

Des propos en contradiction avec la mystérieuse vidéo postée sur internet et avec les témoignages de la famille et des amis de Narumi le décrivant comme harceleur avec une personnalité "inquiétante".  A Besançon, les enquêteurs sont sur la piste du jeune chilien depuis le début de l'enquête qui a été requalifiée fin décembre pour assassinat, c'est à dire avec préméditation.

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