“No Logo” doit attirer au moins 26.000 festivaliers

Avec son concept novateur revendiquant son indépendance financière sans mécène ni aides publiques, le festival de reggae « No Logo » espère attirer 30.000 festivaliers à Fraisans dans le Jura à 25 km de Besançon. Il en faut 26.000 pour atteindre l’équilibre.  Pour y parvenir, No Logo table sur des têtes d’affiche comme Alpha Blondy, Tiken Jah Fakoly, Taïro, etc.

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Pour cette troisième édition avec  ouverture plus marquée sur les musiques du monde et le Hip Hop, le festival ne change pas de formule.

Se définissant comme "éthique et engagé", le festival ne reçoit pas de subventions et n'accepte pas de sponsors. Avec des billets à 18 euros la journée ou 48 euros les trois jours, il compte entièrement sur le public pour se financer.  "La plupart des artistes ont compris le principe du festival et ont accepté de faire un effort", a expliqué Michel Jovanovic, codirecteur de "No Logo", qui a évoqué des cachets plus bas que pour d'autres festivals. "No Logo" a besoin de 26.000 festivaliers pour atteindre son point d'équilibre, a-t-il précisé, se disant optimiste si les conditions météo sont bonnes pendant la durée du festival.

Une vingtaine d'artistes 

Les organisateurs espèrent attirer 30.000 personnes à Fraisans, commune de quelque 1.200 habitants. Comme pour sa première édition, en 2013, "No Logo" aura pour tête d'affiche le pape du reggae ivoirien, Alpha Blondy, qui fait office de parrain de l'événement.

D'autres grands noms de la scène reggae, comme Tiken Jah Fakoly et Sinsemilia, sont également attendus à Fraisans. La présence parmi la vingtaine d'artistes annoncée des Maliens Amadou et  Mariam et de "HK et les Saltimbanks" témoigne d'une volonté d'ouvrir la programmation aux musiques du monde et au hip hop, tout en restant un festival spécialisé sur le reggae, selon les organisateurs.

Info +

Nouveauté cette année : un village d'une quinzaine de tipis, équipés de matelas, permettra à des festivaliers de se loger sur place dans des conditions de confort supérieures à celles du camping classique.


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