Norme énergétique : Grand Besançon Métropole veut créer 900 logements par an

Fin des maisons individuelles d’une surface de 10ares dans le Grand Besançon Métropole ? C’est en tout cas ce qu’envisagent les élus pour répondre à la demande de logements et à la rénovation énergétique. Le programme local de l’habitat (PLH) sera soumis au vote pour adoption ce jeudi 14 décembre 2023 lors du conseil communautaire de GBM.

© Hélène Loget

Rénover et créer. Ces deux termes entrent dans le PLH 2024-2029. Ce dernier doit en effet répondre aux besoins en hébergement et favoriser la mixité sociale et le renouvellement urbains.

La rénovation des logements existants semble toutefois être mission impossible car trop coûteux. À titre d’exemple, une enveloppe de plus de 3,2 millions a été nécessaire pour rénover 82 logements à Planoise (40.000 euros par logement). Au total, GBM estime qu'il faudrait rénover 90.000 logements sur le territoire...

900 logements par an

Dans cette 7e révision du PLH, on apprend que 900 logements seront créés par an dans l’agglomération. "Nous avons une évaporation de notre jeunesse sur le territoire voisin (Haute-Saône et Jura)", explique Pascal Routhier, vice président délégué à l’habitat.

C’est pourquoi, "il est important d’apporter un logement agréable et aux normes d’aujourd’hui", poursuit Gabriel Baulieu, 1er vice-président du Grand Besançon.

Sur quels secteurs ?

50 % des logements nouveaux seront créés à Besançon et 50 % la périphérie (soit sur les 68 communes du GBM), nous indique Pascal Routhier.

© GBM

Pour le vice-président délégué à l’habitat, cette ligne directrice implique la "fin des maisons individuelles sur une surface de 10 ares dans le GBM" : "C’est quelque chose de totalement révolu. Il va falloir réfléchir différemment. Cela fait partir de la réflexion de nos promoteurs et de nos architectes", explique le vice-président délégué à l’habitat.

"Il va falloir que nous stimulions l’urbanisation (…) il faut que dès maintenant, nous fassions du logement autrement afin d’atteindre les objectifs", conclut Gabriel Baulieu qui précise que cette initiative sera "longue et coûteuse". 

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