“Nous avons perdu deux êtres qu’on aimait énormément”, témoigne la famille d’Alexia sur BFMTV

Entendue sur BFMTV ce lundi 5 mars 2018, la famille d’Alexia Daval jeune femme tuée par son mari, s’est confiée et parle de « double deuils ».

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Un peu plus d'un mois après les aveux de Jonathan Daval, Stéphanie et Grégory Gay, sœur et beau-frère d’Alexia et ses parents, ont expliqué avoir vécu "de la même façon" pendant les trois mois suivants la mort d'Alexia : "on essayait de le protéger", lance la maman d'Alexia. 
"Nous n'avons jamais douté à aucun moment", précise le père. "C'est l'inimaginable qui arrive une deuxième fois". 

Le samedi matin 28 octobre 2017, Jonathann Daval est arrivé "en pleurs" au domicile des parents de sa femme, vers 11H00 à Gray (Haute-Saône), "en disant que quelque chose était arrivé à Alexia", a raconté la famille de la jeune femme. L'informaticien de 34 ans avait alors expliqué que son épouse était partie courir vers 9H00, 9H15, et n'était pas rentrée. Une version qu'il maintiendra pendant trois mois, jusqu'à reconnaître en garde à vue avoir tué sa femme au domicile conjugal dans la nuit du 27 au 28 octobre.

"Je lui ai dit que ce n'était pas possible, qu'elle avait dû rencontrer quelqu'un en chemin (...), moi je m'attendais à ce qu'elle arrive. Mais lui était déjà en pleurs", a confié la mère d'Alexia.

Le beau-frère de la jeune femme, Grégory Gay, emmène Jonathann Daval en voiture rechercher la joggeuse sur son parcours de course habituel. "On a (...) regardé dans les fossés si on trouvait quelque chose", témoigne-t-il. Jonathann Daval appelle Alexia, puis les deux hommes se rendent aux urgences et enfin à la gendarmerie pour signaler la disparition vers 12H30.

"Quelques heures avant, il faisait sa petite tournée (à Gray) pour qu'on le voie en ville dans un calme absolu", se souvient Grégory Gay. "Il a vu Jean-Pierre au bar (...), il était détendu avant d'arriver en pleurs chez Isabelle. C'est déconcertant", ajoute-il, se demandant "depuis quand il
préparait ça ?"

Le jeune homme a reconnu avoir tué sa femme lors d'une dispute conjugale, dans la nuit du 27 au 28 octobre, au domicile du couple à Gray-la-Ville (Haute-Saône). Il a affirmé en garde à vue qu'il ne "voulait pas" la tuer, mais qu'ils en étaient venus aux mains et qu'il avait étranglé Alexia en tentant de la "maîtriser".

(avec AFP)

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