Ovinpiades des jeunes bergers : deux francs-comtois en finale au Salon de l’agriculture à Paris

Marine Gauthier et Aymeric Chopard sont les deux lauréats du concours des meilleurs jeunes bergers de Franche-Comté. Tous les deux iront en finale des 18èmes Ovinpiades ce samedi 25 février au Salon de l’agriculture à Paris.

Marine Gauthier et Aymeric Chopard © Ovinpiades

À l’Agrocampus de Vesoul, la finale territoriale Franche-Comté a réuni le 19 janvier plus d’une trentaine d’élèves, âgés de 16 à 24 ans, issus des établissements d’enseignement agricole du territoire.

Pour être les meilleurs jeunes bergers de Franche-Comté, les candidats ont dû réaliser une série d’épreuves théoriques et pratiques, inspirées des gestes quotidiens de l’éleveur, comme trier des brebis à l’aide d’un lecteur électronique, apprécier la santé d’une brebis, évaluer son état corporel, ou encore lui parer ses onglons…

Aymeric Chopard, élève au lycée agricole Dannemarie sur Crête, et Marine Gauthier, élève du lycée agricole Vesoul, vont concourir pour le titre de Meilleur Jeune Berger de France 2023, lors de la finale nationale, le samedi 25 février 2023, au Salon international de l’agriculture à Paris. Ils seront rejoints par les champions du territoire de Bourgogne. La région Bourgogne Franche-Comté sera donc représentée par quatre finalistes face à 36 autres candidats.

À la rencontre de la nouvelle génération d’éleveurs de brebis

Dans le cadre du programme Inn’Ovin, Interbev Ovins et l’ensemble de la filière ovine organisent les 18èmes Ovinpiades des Jeunes Bergers. Lors de ce concours, le métier d’éleveur de brebis dévoile ses atouts pour susciter des vocations. Elles proposent de découvrir ce métie de l’intérieur, à travers des gestes concrets et d’échanges avec des professionnels.

Dans les prochaines années, plus d’1 éleveur de brebis sur 2 partira en retraite. En 2022, seulement, 49% de la viande ovine consommée sur le territoire est produite en France, le reste est importé. Pour assurer le renouvellement des générations mais également le maintien de sa production, la filière ovine propose près de 10.000 emplois d’éleveurs dans la prochaine décennie. En ovin lait comme en ovin viande, la filière recherche des jeunes motivés pour travailler dans un secteur où les débouchés sont réels.

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