Horodateurs : Parkéon et Cale en négociations pour une fusion

Le Français Parkeon, dont l’usine principale emploie 450 salariés à Besançon, et le suédois Cale  sont entrés en négociations exclusives pour fusionner, a annoncé ce vendredi 10 novembre Parkeon. Les deux groupes revendiquent les deux premières places mondiales sur le marché de l’horodateur.  

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L'opération "devrait être finalisée d'ici le début de l'année 2018". Si elle aboutit, elle fera naitre le "futur leader mondial des technologies de mobilités urbaines", selon le communiqué de Parkeon.

Ce secteur inclut les horodateurs et le stationnement payant mais aussi la billettique pour les transports en commun, marché sur lequel Parkeon est un acteur important. Il a ainsi conçu les bornes de recharge du passe Navigo, le titre de transport des transports publics parisiens.

Complémentarité

Le fonds d'investissement Astorg Partners, propriétaire de Parkeon, restera majoritaire dans le nouvel ensemble, a précisé un porte-parole de Parkeon.

Parkeon et Cale réalisent des chiffres d'affaires annuels respectifs de 220 et 70 millions d'euros, selon Parkeon. Leurs activités sont complémentaires, Parkeon disposant "d'une position forte en Europe hors Scandinavie et dans le reste du monde (...) tandis que Cale est très présent en Scandinavie et en Amérique du nord", a indiqué l'entreprise.

Info + 

Parkeon, ancienne division de Schlumberger reprise par des investisseurs en 2003, emploie 1.100 personnes. Son siège est à Paris et son usine principale est à Besançon. 

Fondée en 1955 par les frères Carl-Axel et Lennart Andersson, la société Cale a un site de production de parcmètres à Gävle, sur la côte est de la Suède, berceau de la société. Contrôlée par le fonds d'investissement suédois Mellby Gard, Cale est dirigée par Anton Kaya, ancien d'Ericsson Radio Systems et Flextronics, et a son siège à Kista, près de Stockholm.

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