Le Pavé dans la mare dépose le bilan : Philippe Gonon réagit

Alors que l’association-galerie d’art contemporain le Pavé dans la mare, basée à Besançon, a été contrainte de déposer le bilan, Philippe Gonon, élu UDI qui siège dans les rangs de l’opposition au conseil municipal de Besançon, réagit quant aux difficultés financières de cette association.

©

L’association-galerie d’art contemporain le Pavé dans la mare va mal. Elle doit faire face à d’importantes difficultés financières. Ses dirigeants ont été contraints de déposer son bilan. Un administrateur provisoire a été nommé par le Tribunal de Grande Instance de Besançon. Ce dernier doit décider de son placement en redressement ou en liquidation judiciaire. C’est l’incertitude pour les cinq salariés de la structure culturelle.

"Pour une fois, il n’est pas question de crise économique, de commerce, de tramway, de clubs de sport en difficulté, mais de culture" écrit Philippe Gonon, conseiller municipal UDI, dans un communiqué transmis aux rédactions des médias bisontins.

"Apres les fermetures dans le domaine du livre (Cart, Camponovo, les Gourmands lisent), voici venu le temps des autres institutions culturelles de la ville. Bacchus a fermé ses portes en juillet malgré les appels au secours lancés par ses dirigeants à la ville, le dernier théâtre indépendant est mort, dans l’indifférence générale, alors qu’il a cartonné à Avignon. Le maire a refusé de lever le petit doigt" ajoute l'élu d'opposition.

Des subventions pour boucher le trou

Concernant le Pavé dans la mare, Philippe Gonon ne mâche pas ses mots quant aux subventions publiques versés à l’association : "Le Pavé dans la Mare vient aussi de déposer le bilan fin août, malgré la mobilisation hystérique de la ville, les 195.000 euros de subventions votées en 2013, en hausse de 62%. Nos avertissements, l’éclat de Jean-Sébastien Leubat, rien n’y fit. Cet effort financier sans précédent n’aura servi qu’à boucher le trou laissé par les dirigeants après voyage en Chine et autres manifestations confidentielles sans lendemain et sans public". Et l’élu UDI de conclure "J’œuvrerai pour que, plus jamais, ce gaspillage des deniers publics ne se reproduise. L’évaluation des politiques publiques et des subventions versées nécessitent un suivi et des analyses professionnelles".

Quitter la version mobile