PLU intercommunal : J. Grosperrin craint que les communes deviennent “des coquilles vides”

La loi Alur en a décidé ainsi. A compter du 27 mars 2017 les PLU de chaque commune sont transférés au Grand Besançon. Pour Jacques Grosperrin, sénateur LR et conseiller municipal de Besançon, la future mise en application du PLUi (plan local d’urbanisme intercommunal) « signe la mort programmée des communes« .

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La minorité de blocage (18 communes pour 35.585 habitants) pour repousser le transfert de compétence à 2020 n'a pas été atteinte. Si 23 des 70 communes du Grand Besançon se sont opposées au PLUi, elles ne représentent que 33.553 habitants. La préfecture avalisera et donnera les chiffres définitifs mi-avril.

Jacques Grosperrin estime que l'élaboration d'une politique urbanistique à l'échèle du Grand Besançon est une erreur. "Cela signe la mort programmée des communes, si elles ne sont plus maitresses de leur compétence historique en matière d’urbanisme en n’ayant plus la maîtrise de leur foncier. Déjà malmenées par la Loi NOTRé, elles ne seront plus que des coquilles vides" déclare le conseiller municipal de Besançon.

"Si 23 conseils municipaux ont voté contre le transfert automatique, c’est que les élus sont très inquiets quant à l’avenir de leur commune. Qui est plus compétent que le Conseil municipal  et son Maire pour définir les orientations territoriales de sa commune ? Qui est le plus compétent pour s'assurer de l'évolution et du suivi de l'urbanisme qu'il a lui-même défini ?" s'interroge-t-il tout en rappelant qu’au Sénat les groupes de tous bords politiques avaient choisi de s’opposer au caractère automatique de ce transfert.

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