Pontarlier-Besançon : un sans-abri qui vivait depuis un an dans une voiture de location, interpellé

Un homme de 39 ans, sans domicile fixe, a été entendu le 3 juin 2025 par la police nationale de Besançon dans le cadre d’une affaire d’abus de confiance liée à un véhicule non restitué à l’échéance de son contrat de location.

© Alexane Alfaro

La société de location, basée à Pontarlier, avait signalé la non-restitution d’un véhicule utilitaire de type Citroën Berlingo, loué du 3 octobre au 2 novembre 2024. Sans nouvelles du client à la fin du contrat, elle avait déposé plainte au commissariat local. Le mis en cause, connu pour fréquenter régulièrement Besançon, avait vu son dossier transféré à cette juridiction.

Présentation volontaire au commissariat

Informé par l’un de ses employeurs qu’il faisait l’objet de recherches, l’individu s’est présenté de lui-même au commissariat de Besançon le 3 juin 2025. Il a alors été placé en garde à vue 

afin d’être entendu sur les faits.

La fouille du véhicule a permis de découvrir la présence d’une chienne de race Jack Russel à bord. Ne disposant d’aucune solution de garde pour l’animal, la police municipale a été sollicitée afin d’assurer sa prise en charge. Les effets personnels du suspect ont été regroupés dans des sacs et entreposés au commissariat, dans l’attente d’une solution de stockage.

Un préjudice estimé à plus de 8 500 euros

Lors de son audition, l’homme a reconnu les faits. Il a expliqué avoir perdu son emploi en Suisse, ce qui l’avait conduit à de graves difficultés financières. Depuis un an, il vivait dans le véhicule avec sa chienne, malgré deux emplois exercés actuellement, faute de logement.

La société de location évalue le préjudice à 8.520 euros, incluant la franchise d’assurance pour vol et les jours de perte d’exploitation entre le 19 novembre 2024 et le 17 février 2025. Le véhicule a finalement été restitué à la société.

Un accompagnement social en cours

À l’issue de la garde à vue, levée le 4 juin 2025, l’homme a été remis en liberté. Il devra se présenter devant le délégué du procureur de la République de Besançon en octobre 2025, dans le cadre d’une composition pénale visant à lui faire effectuer un stage de citoyenneté.

Pendant la mesure de garde à vue, des démarches sociales ont été engagées afin d’apporter un accompagnement à l’intéressé, en vue d’une stabilisation de sa situation personnelle et professionnelle.

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