Combien d’habitants dans les départements et les villes de Bourgogne Franche-Comté ?

Que faut-il retenir des derniers chiffres de l’Insee présentant la population légale au 1er janvier 2014 ? Avec 2.820.623 habitants, la nouvelle grande région rassemble 4,4 % de la population régionale de France métropolitaine. En gagnant près de 9.500 habitants depuis 2009, le Doubs est le département le plus peuplé de Bourgogne-Franche-Comté.
Besançon compte 116.690 habitants et en a perdu 702 (-0,1%) au profit, notamment, du Grand Besançon qui compte 178.853 habitants (+1.832). Vous voulez plus de chiffres ? Voici le détail !

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La Bourgogne-Franche-Comté conserve le onzième rang pour la population parmi les treize grandes régions métropolitaines, devant le Centre-Val de Loire et la Corse. Depuis 2009, la région a gagné près de 10.000 habitants, mais sa croissance démographique de 0,1 % en moyenne annuelle entre 2009 et 2014, est la plus faible de France métropolitaine.

Les 26 plus grandes communes concentrent 27 % de la population en 2014 contre 28 % en 2009 et 30 % en 1990. La décroissance annuelle moyenne des plus grandes communes de la région s’accentue alors même que la population des cent communes françaises les plus peuplées croît de 0,3 % entre 2009 et 2014.

PAR COMMUNE

Les deux plus grosses communes, Dijon et Besançon, rassemblent à elles seules environ un dixième de la population régionale et figurent parmi les 100 plus grandes villes de France. Dijon, avec 153.700 habitants occupe la 17e place, Besançon, avec 116 700 habitants la 31e. Leur rang a peu évolué depuis 1962. Dijon a reculé au 20 rang dans les années 70-80, Besançon a occupé la 26e place en 1975.?

  

 La région compte 23 communes de plus de 10 000 habitants en 2014, soit trois de moins qu’en 2009, Valentigney dans le Doubs, Héricourt en Haute-Saône et Joigny dans l’Yonne. Toutes les grandes communes perdent de la population entre 2009 et 2014, sauf Dijon (gain de 1 600 habitants), Chevigny-Saint-Sauveur (gain de 1 000 habitants) et Chenôve (stabilité) en Côte-d’Or.

Durant cette période, le phénomène de décroissance démographique s’accélère. Les communes de Nevers, Auxerre, Dole et Saint-Claude perdent respectivement, 3.000, 1.900, 1.600 et 1.300 habitants. En revanche, Chalon-sur-Saône retrouve une certaine stabilité.

Les petites communes de 50 à 4 000 habitants conservent en moyenne des évolutions positives bien que moins fortes qu’auparavant. Les communes de taille intermédiaire quant à elles baissent moins que par le passé ou se stabilisent 

ÉTALEMENT URBAIN 

Les évolutions démographiques des intercommunalités et de leurs villes-centres témoignent de la poursuite de l’étalement urbain. Les communes périphériques perdent beaucoup moins d’habitants et parfois en gagnent. Certaines intercommunalités conquièrent ainsi des habitants alors que leurs villes-centre en perdent. C’est le cas du Grand Besançon, du Grand Chalon, de l’Agglomération belfortaine et de la communauté de communes du Sénonais. Le Grand Dijon enregistre quant à lui une croissance légèrement supérieure à celle de Dijon

  

PAR DÉPARTEMENT

 Le Doubs, la Côte-d’Or, le Territoire de Belfort et la Saône-et-Loire gagnent des habitants. Le département du Doubs est celui qui gagne le plus d'habitants (+ 9.434 soit une hausse de 0,4 %), notamment grâce à l'attractivité de la bande frontalière avec la Suisse.

Cette croissance démographique est portée par le solde naturel, sauf en Saône-et-Loire où le gain de population est lié à des arrivées plus nombreuses que les départs. En revanche, la population diminue fortement dans la Nièvre, de 0,6 % par an, les décès l’emportant sur les naissances : c’est la plus forte baisse annuelle des départements de France métropolitaine

Population municipale* en habitants (1er janvier 2014 comparé à 2009) 

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