Pour la première fois, 60 oeuvres de Delacroix au musée Courbet !

PUBLI-INFO • Du 28 octobre 2023 au 4 février 2024, le musée départemental Gustave Courbet à Ornand propose une nouvelle exposition co-organisée avec le musée national Eugène-Delacroix. Pas moins de 60 oeuvres sont à découvrir...

©

Pendant sa fermeture pour travaux, le musée national Eugène-Delacroix, qui fait partie de l’Établissement public du musée du Louvre, a choisi le musée départemental Gustave Courbet comme écrin éphémère d’une large sélection de ses collections. Le partenariat exceptionnel entre ces deux ”musées-ateliers” donne lieu à une exposition inédite, Delacroix s’invite chez Courbet, présentant pour la première fois à Ornans plus de 60 œuvres de Delacroix. 

Eugène Delacroix (1798-1863), La Madeleine dans le désert 1845 Huile sur toile ; 55,5 x 45cm Paris, musée national Eugène-Delacroix, acquis avec la participation de M. et Mme Lucien Bourdon et de M. Alfred Daber – Inv. MD 1990-4 © Musée du Louvre, Dist. RMN-Grand Palais/Hervé Lewandowski

En s’invitant chez Gustave Courbet (1819-1877), Eugène Delacroix (1798-1863) se révèle pluriel et complexe, mais aussi une inspiration audacieuse pour les nouvelles générations. Les collections du musée national Eugène-Delacroix nous invitent à cheminer à travers la carrière du maître, de l’intimité de son atelier jusqu’à sa postérité. Elles permettent de découvrir des œuvres souvent méconnues et de mieux comprendre le processus créatif du peintre. Nous découvrons ainsi, un ”Delacroix privé” parfois loin de l’image qu’il a voulu construire. 

L’exposition est aussi l’occasion d’un dialogue inédit, permettant de questionner la relation méconnue entre le ”vieux lion du romantisme” et le ”rude ouvrier” du réalisme, ces deux artistes majeurs du XIXe siècle. Cette relation souvent définie par un dédain respectif, dû à l’incompréhension de l’un et à la nature catégorique et entière de l’autre, s’avère plus complexe qu’en apparence. Si Courbet, de vingt ans son cadet, estime Delacroix comme une référence constante mais secrète, ce dernier est un critique intéressé du jeune peintre ”révolutionnaire”, louant dans son journal la ”vigueur” de sa peinture.

Infos pratiques

©
Quitter la version mobile