Présidentielle : une vingtaine de jeunes militants réunis contre Marine Le Pen à Besançon

Ils ne sont pas toujours d’accord sur tout, mais aujourd’hui, c’est différent, ils manifestent ensemble… Les Jeunes communistes, les Jeunes écologistes, les Jeunes Insoumis de Besançon ainsi que des salarié.e.s étudiants CGT et la Voix lycéenne du Doubs se sont réunis ce jeudi après-midi au parc des Glacis à Besançon « pour faire barrage au Rassemblement national » en vue du second tour de l’élection présidentielle ce dimanche 24 avril.

© Gabin Prévost

L’objectif de cette manifestation est principalement de "dénoncer le programme de Marine Le Pen et de l’extrême droite" et de faire passer un message, celui de voter pour Emmanuel Macron pour faire barrage au Rassemblement national et non comme un vote d’adhésion au programme du président sortant.

"Voter blanc dimanche, s’abstenir ou voter Le Pen ça revient dans les trois cas à voter pour Le Pen, la seule solution c’est de voter Macron", a déclaré Nathan Sourisseau, coordinateur des Jeunes écologistes de Franche-Comté avec l'appui des militants communistes, insoumis ou encore de la CGT. "On peut le déplorer, par contre derrière, on garde bien en tête que dès lundi, dès le lendemain - du second tour -, on va essayer de faire adhérer une majorité de gauche et continuer de porter nos idées."

Alexis Poyard, militant de la France Insoumise souligne que chez Marine Le Pen et le Rassemblement national, “la forme à changé, elle est plus douce, mais le fond est le même”.

"Des personnes racistes et xénophobes ne devraient pas pouvoir se présenter"

Réunis devant les lettres de Liberté, Égalité, Fraternité sur le mur de commémoration du parc des Glacis, les jeunes militants y ont collé différentes affiches représentant la candidate entourée de personnalités politiques clivantes comme Viktor Orban et Vladimir Poutine, dirigeants de la Hongrie et de la Russie. “On est ici pour rappeler les fondamentaux et les bases, ce qu’est vraiment le RN et Marine Le Pen”, explique Alexis Poyard. Pour Wiam Bama, secrétaire générale de la CGT Jeunes : "des personnes racistes et xénophobes ne devraient pas pouvoir se présenter".

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